À notre avis, un des bonheurs précieux du printemps : la fève en grain épluché pour l’apéritif ou en entrée, à la croque au sel.
On sort les grains de leur cosse, puis avec un coup d’ongle, on entaille – et enlève – la peau du grain (du gros côté). Ensuite, on appuie sur l’autre extrémité de façon à éplucher le grain en le faisant sortir de sa peau (comme on ferait d’un noyau de cerise pour s’en servir de munition…). Le goût est plein de délicatesse : plus le grain est jeune moins il est farineux. Recette à réserver aux fèves dont la cosse est intégralement verte, sans aucun marron. Si on ne craint pas l’amertume, on peut aussi manger le grain avec sa peau.
On écosse pendant la montée de l’eau en ébullition. On met ensuite à cuire 8 à 10 minutes. Attention : la surcuisson rend le grain farineux.
Cuisson à feux doux avec un peu d’huile d’olive et d’ail vert finement découpé.
À ce stade, choisir une des options ci dessous :
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Dans la famille des fabacées (ex légumineuses), la fève côtoie le haricot, le petit pois pour ce qui concerne les principaux légumes frais. Parmi les fabacées en grains secs, base d’une alimentation peu carnée : lentille, diverses variétés locales de haricots secs en grain, pois chiche, etc…
Il y a bien sûr le soja : même génétiquement modifié, le soja importé d’Amérique du Nord ou du Sud – dont l’élevage français est parfaitement dépendant – reste une fabacée malgré tripatouillages génétiques, désherbage chimique et transport à travers les océans.
Nombreux sont les végétaux de la famille des fabacées cultivés comme engrais verts pour leur capacité à fixer l’azote atmosphérique :
Parmi arbres et arbustes, on trouve
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Les Biaux Jardiniers sèment la fève en mottes, qui sont élevées quelques semaines dans la serre solaire à plants.
avant repiquage définitif en place. En cas de besoin, on couvre les plants d’un voile thermique.
Nous en faisons plusieurs semis et plantations, d’abord pour culture sous tunnel, ensuite en plein champ, dans le but d’allonger la période de récolte. Les fèves sont repiquées en place sous tunnel, en rang double, ou en rang simple pour une meilleure aération.
L’entretien de la culture se fait manuellement ; et dans la mesure où, sous tunnel aussi, nous travaillons en planches permanentes, c’est donc assez rapide puisque :
C’est avec la «rapette» que, peu après le repiquage en place, le travail d’entretien commence : pour des binages qui visent, non seulement à détruire les premières levées d’adventices, mais aussi à ameublir et aérer le sol en surface pour favoriser la pousse («un binage vaut deux arrosages», disait Monsieur Sagesse Populaire).
Des voiles de protection sont amenés préventivement, prêts à être déroulés sans perte de temps en cas de gel, mais uniquement en cas de besoin avéré. Quitte à perdre quelques jours de précocité, les Biaux Jardiniers, choisissent de favoriser l’aération des plantes pour éviter l’apparition des maladies.
Nous préférons ne jamais rater une occasion de ventiler un peu : dans notre Bresse humide, le moindre rayon de soleil est bien venu et valorisé !
En fonction des conditions météo et du stade de la culture, les voiles peuvent être disposés soit sur de petits arceaux installés dans ce but en début de culture
soit sur les piquets et fils qui ont ensuite été installés peu à peu pour ramer les fèves et ainsi éviter qu’elles ne versent. Et en cas de conditions froides, c’est la cérémonie : pose des voiles avant le froid, qui sont enlevés dès que possible pour favoriser l’aération.
Dès que la saison avance commencent les buttages. Ils sont réalisés régulièrement pour favoriser l’activité microbienne, éviter la verse, détruire les levées d’adventices, etc…
Une fois qu’elles ont «rempli leur mission» après plusieurs semaines d’occultation, les toiles des allées sont enlevées. Ce qui facilitera le travail de buttage, puisqu’il faut « aller chercher la terre loin ». En effet, tout l’art du buttage consiste aller chercher en surface de l’allée et à amener beaucoup de terre fine et aérée jusque sur le rang lui-même,: «au pied» de la plante sans en abîmer les fragiles radicelles.
un travail de PRO auquel Charline, qui maîtrise l’usage du traditionnel sarclot forgé, s’entend parfaitement,
tellement qu’elle a initié Noémie à la pratique du sarclot !
Aller chercher quasi jusqu’au milieu de l’allée permanente la terre pour le buttage permet dé détruire au fur et à mesure le peu qui y pousserait. On butte les fèves trois à quatre fois au long de la culture. Et un rapide passage à la rapette sur les récalcitrantes règle le problème.
Les Biaux Jardiniers sont attachés à garder la culture «propre» jusqu’au bout, de façon à pouvoir, dès la fin de la récolte, qui est bien sûr manuelle, semer un engrais vert dans de bonnes conditions. C’est à dire «tout de suite» , à savoir sans besoin de faire un faux semis. Ce gain de temps permet d’en disposer de plus de disponible pour le développement de l’engrais vert.
En plein champ, les planches de fève sont bien sûr cultivées dans le carré de fabacées, en compagnie du petit pois.
La récolte des fèves est manuelle.
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Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !
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