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Fève

D’origine méditerranéenne, la fève se cultive jusqu’au Nord de l’Europe. En culture hivernée ou sur semis précoce, on prend plaisir à la manger crue apéritive, ou cuite. C’est le premier légume-fruit de l’année !

Mois de disponibilité : 

À la cuisine

À la cuisine

À notre avis, un des bonheurs précieux du printemps : la fève en grain épluché pour l’apéritif ou en entrée, à la croque au sel.

Photo de gousses de fève pendues sur la plante

Crue

À la croque au sel

On sort les grains de leur cosse, puis avec un coup d’ongle, on entaille – et enlève – la peau du grain (du gros côté). Ensuite, on appuie sur l’autre extrémité de façon à éplucher le grain en le faisant sortir de sa peau (comme on ferait d’un noyau de cerise pour s’en servir de munition…). Le goût est plein de délicatesse : plus le grain est jeune moins il est farineux. Recette à réserver aux fèves dont la cosse est intégralement verte, sans aucun marron. Si on ne craint pas l’amertume, on peut aussi manger le grain avec sa peau.

Cuite

Au cuit-vapeur

On écosse pendant la montée de l’eau en ébullition. On met ensuite à cuire 8 à 10 minutes. Attention : la surcuisson rend le grain farineux.

Grain avec oignon blanc

  • On écosse la fève, puis au wok ou à la poêle inox on fait revenir de l’oignon blanc (bulbe + fanes) dans un peu d’huile d’olive, on y ajoute les fèves écossées.
  • Cinq minutes après, on mouille avec un petit peu d’eau, on couvre, on laisse mijoter 30 minutes avec éventuellement des brins de menthe ou de la fane de fenouil.
  • On remue doucement de temps en temps.
  • On condimente au moment de servir avec un peu de sel, de poivre, de persil.

Cosse avec pomme de terre

  • On choisit des jolies petites cosses, celles dont les grains sont encore tout petits, et on les effile comme du haricot vert.
  • On les coupe en petites tranches de 1 cm maxi.

Cuisson à feux doux avec un peu d’huile d’olive et d’ail vert finement découpé.

  • On prépare en petits cubes de la pomme de terre nouvelle juste brossée qu’on ajoute à la fève avec un peu de menthe.

À ce stade, choisir une des options ci dessous :

  1. On continue la cuisson ainsi en tournant régulièrement jusqu’à cuisson de la pomme de terre, en rajoutant un tout petit peu d’huile si nécessaire. On sert après avoir salé. Accompagnement agréable par une salade verte.
  2. On verse de l’eau, cuisson 15 minutes après l’ébullition. On mixe, rectifie l’assaisonnement, rajoute éventuellement un peu d’une crème. Servir la soupe chaude.

* * * * *

Dans les livres

Dans les livres

Dans la famille des fabacées (ex légumineuses), la fève côtoie le haricot, le petit pois pour ce qui concerne les principaux légumes frais. Parmi les fabacées en grains secs, base d’une alimentation peu carnée : lentille, diverses variétés locales de haricots secs en grain, pois chiche, etc…

Il y a bien sûr le soja : même génétiquement modifié, le soja importé d’Amérique du Nord ou du Sud – dont l’élevage français est parfaitement dépendant –  reste une fabacée malgré tripatouillages génétiques, désherbage chimique et transport à travers les océans.

Nombreux sont les végétaux de la famille des fabacées cultivés comme engrais verts pour leur capacité à fixer l’azote atmosphérique :

  • les trèfles (blanc, violet, incarnat, d’Alexandrie, de Perse, etc…),
  • la luzerne,
  • la vesce,
  • la féverole, etc….

Parmi arbres et arbustes, on trouve

  • le robinier faux-acacia,
  • la cytise,
  • le févier (et ses énormes épines)
  • le cercis avec sa magnifique floraison rose/mauve,

photo des magnifiques fleurs roses de l'arbre de Judée

* * * * *

Au jardin

Au jardin

Semis et plantation

Les Biaux Jardiniers sèment la fève en mottes, qui sont élevées quelques semaines dans la serre solaire à plants.

Photo des plaques de mottes de fève en croissance dans la serre solaire

avant repiquage définitif en place. En cas de besoin, on couvre les plants d’un voile thermique.

Nous en faisons plusieurs semis et plantations, d’abord pour culture sous tunnel, ensuite en plein champ, dans le but d’allonger la période de récolte. Les fèves sont repiquées en place sous tunnel, en rang double, ou en rang simple pour une meilleure aération.

Photo de repiquage manuel de fève sous tunnel

Sous tunnel

Binages

L’entretien de la culture se fait manuellement ; et dans la mesure où, sous tunnel aussi, nous travaillons en planches permanentes, c’est donc assez rapide puisque :

  • les planches de culture elles même ont une belle terre souple puisqu’elle n’est jamais tassée, ni par le tracteur, ni par les pieds des Biaux Jardiniers. Le travail manuel y est donc rapide et demande assez peu d’effort,
  • par respect pour le travailleur, les allées permanentes sont simplement couvertes d’une toile tissée qui empêche toute pousse des adventices… sans autre travail. L’occultation ainsi réalisée suffit à supprimer les adventices ; et en cours de culture, les toiles d’allée, n’ayant plus d’utilité, peuvent être retirées… pour servir ailleurs !

C’est avec la «rapette» que, peu après le repiquage en place, le travail d’entretien commence : pour des binages qui visent, non seulement à détruire les premières levées d’adventices, mais aussi à ameublir et aérer le sol en surface pour favoriser la pousse («un binage vaut deux arrosages», disait Monsieur Sagesse Populaire).

Photo du premier passage de rapette pour biner les fèves sous tunnel

Des voiles de protection sont amenés préventivement, prêts à être déroulés sans perte de temps en cas de gel, mais uniquement en cas de besoin avéré. Quitte à perdre quelques jours de précocité, les Biaux Jardiniers, choisissent de favoriser l’aération des plantes pour éviter l’apparition des maladies.

Photo d’ambiance humide en culture hivernée de fève sous tunnel

Nous préférons ne jamais rater une occasion de ventiler un peu : dans notre Bresse humide, le moindre rayon de soleil est bien venu et valorisé !

Photo des planches de fève le voile thermique ôté pour ventilation

Protection contre le gel

En fonction des conditions météo et du stade de la culture, les voiles peuvent être disposés soit sur de petits arceaux installés dans ce but en début de culture

Photo du voile de protection mis en place contre le gel

soit sur les piquets et fils qui ont ensuite été installés peu à peu pour ramer les fèves et ainsi éviter qu’elles ne versent. Et en cas de conditions froides, c’est la cérémonie : pose des voiles avant le froid, qui sont enlevés dès que possible pour favoriser l’aération.

Photo des petits arceaux qui peuvent porter une protection complémentaire contre le gel

Buttages à répétition

Dès que la saison avance commencent les buttages. Ils sont réalisés régulièrement pour favoriser l’activité microbienne, éviter la verse, détruire les levées d’adventices, etc…

Photo du premier buttage dans le tunnel de fève hivernée

Une fois qu’elles ont «rempli leur mission» après plusieurs semaines d’occultation, les toiles des allées sont enlevées. Ce qui facilitera le travail de buttage, puisqu’il faut « aller chercher la terre loin ». En effet, tout l’art du buttage consiste aller chercher en surface de l’allée et à amener beaucoup de terre fine et aérée jusque sur le rang lui-même,: «au pied» de la plante sans en abîmer les fragiles radicelles.

Photo du buttage manuel des fèves réalisé avec un sarclot forgé

un travail de PRO auquel Charline, qui maîtrise l’usage du traditionnel sarclot forgé, s’entend parfaitement,

Photo du buttage manuel des fèves avec un sarclot forgé

tellement qu’elle a initié Noémie à la pratique du sarclot !

Photo du buttage des fèves hivernées : leur quatrième de la saison

Aller chercher quasi jusqu’au milieu de l’allée permanente la terre pour le buttage permet dé détruire au fur et à mesure le peu qui y pousserait. On butte les fèves trois à quatre fois au long de la culture. Et un rapide passage à la rapette sur les récalcitrantes règle le problème.

Photo de la terre sans adventices entre les rangs de fève

Vue du pignon du tunnel de fève proche de la récolte

Photo des rangs de fève au stade récolte

Les Biaux Jardiniers sont attachés à garder la culture «propre» jusqu’au bout, de façon à pouvoir, dès la fin de la récolte, qui est bien sûr manuelle, semer un engrais vert dans de bonnes conditions. C’est à dire «tout de suite» , à savoir sans besoin de faire un faux semis. Ce gain de temps permet d’en disposer de plus de disponible pour le développement de l’engrais vert.

En plein champ

En plein champ, les planches de fève sont bien sûr cultivées dans le carré de fabacées, en compagnie du petit pois.

Photo du carré de fève en plein champ devant une des haies bocagères

Récolte

La récolte des fèves est manuelle.

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