“ Le devoir de mémoire a ses pièges. La mémoire doit être un instrument de réflexion pas de légitimation. Sinon, il y a détournement dʼhéritage. ” François Maspéro (libraire, éditeur, traducteur, romancier,écrivain. 1934 / 2015 )
23 hommes et femmes immigré-e-s, polonais, arméniens, hongrois, espagnols, italiens, juifs, etc… des étrangers, militants ouvriers internationalistes, communistes, anti-fascistes, violents utilisateurs d’armes, « à la balle ou au couteau » réfugiés en France et y défendant là aussi la démocratie, avaient été fusillés au Mont Valérien ou décapitée en Allemagne.
Le pouvoir a décidé : Missak Manouchian et sa veuve Mélinée entrent au Panthéon. Le père de la loi immigration aurait il expulsé 22 étrangers (« et non frères pourtant ») ?
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« Les étrangers d’ici
Qui choisirent le feu
Leurs portraits sur les murs
Sont vivants pour toujours. »
extrait de Légion, poème de Paul Eluard, en hommage aux FTP MOI
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« La question n’est pas tant de savoir ce que nous aurions à l’époque fait à leur place, mais de se demander ce que eux feraient, à la notre » dit à peu près Robert Guédiguian à la sortie de son film « L’armée du crime » (2009)
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