En ces périodes de manifestations contre le recul de l’âge de la retraite et de préparation du salon de l’agriculture…
Il y a peu en Aquitaine, Paul François, le céréalier intoxiqué au « lasso » qui après 15 années de procédures avait fait condamner Bayer-Monsanto a été agressé chez lui le 30 janvier par 3 personnes. Le parquet d’Angoulême a ouvert, vendredi 10 février, une enquête. Trois circonstances aggravantes auraient été retenues : « violences en réunion », « arrestation et séquestration » et « administration de substances ».
Selon France 3 Nouvelle-Aquitaine, ses jambes et ses bras ont été ficelés. Ses agresseurs auraient notamment déclaré : « On en a marre de t’entendre et de voir ta gueule à la télé »
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Il y a peu dans le bassin parisien, les betteraviers conventionnels, cumulards gavés de subventions publiques chaque année – étaient appelés à poser leurs gros tracteurs à Paris pour obtenir – comme les années précédentes – une dérogation pour utiliser les néo-nicotinoïdes (tueurs d’abeilles) malgré l’interdiction rendue par la Cour Européenne de Justice. 2000 exploitants (selon LE syndicat ou selon LA préfecture ?) manifestaient donc pour continuer à user systématiquement [1] systématiquement = par système de « traitement d’assurance » modèle 1960/70 de chimie de synthèse pour l’alimentation humaine et refuser toute avancée écologique.
Or d’après Public Sénat, l’ANSES a fait valoir 22 solutions alternatives. Auditionné en 2020, Roger Genet, directeur général de l’ANSES avançait que si on ne met pas de limite dans le temps aux dérogations, «l’expérience montre qu’il ne se passe rien ».
Pointant sur son site que d’autres pays européens avaient été aussi généreux que la France en dérogations les années passées, la Fnsea titrait « N’importons pas l’alimentation dont nous ne voulons pas ! »… Poser la question ainsi signifiait-t-il clairement ou subliminalement : « continuons à polluer localement et subventionner nationalement l’alimentation dont nous ne voulons pas! » ???
On peut lire ici comment certains pays voisins s’y prennent pour appuyer le développement de la betterave sucrière en Bio.
Et ici comment à peine élue, la macronie a attaqué la Bio dès 2017, puis comment, anti-bio décomplexée, elle a persévéré.
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« L’impasse est dans les esprits autant que dans les champs, et l’on peut raisonnablement prédire que les tensions et les radicalisations vont aller en s’aggravant.» écrivaient Pierre Bitoun et Yves Dupont déja lors du salon de l’agriculture 2020 dans un bref article à (re)lire ici.
Et oui, mais comme qui dirait : « qui aurait pu prédire » ?
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| ↑1 | systématiquement = par système de « traitement d’assurance » modèle 1960/70 |
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