La suspension de la dissolution des Soulèvements de la Terre est autant un revers pour le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qu’une victoire culturelle du mouvement écologiste, écrit l’auteur de cette tribune.
Stéphen Kerckhove est directeur général de l’association Agir pour l’environnement.
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« Vendredi 11 août, les juges du Conseil d’État ont suspendu, en référé, la dissolution des Soulèvements de la Terre voulue par Gérald Darmanin. Les attendus du jugement sont cruels pour l’hôte de la place Beauvau : « La dissolution des Soulèvements de la Terre porte atteinte à la liberté d’association. […] Les éléments apportés par le ministre de l’Intérieur ne permettent de considérer que le collectif cautionne d’une quelconque façon des agissements violents envers des personnes. »
Le Conseil d’État est venu rappeler au ministre de l’Intérieur qu’il ne lui revenait pas la responsabilité ni de dessiner les contours du mouvement associatif, ni d’en définir les modes opératoires.
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