Le 30 août, c’est la saint Fiacre.
Saint Fiacre, c’est le saint patron des jardiniers [1]et aussi des chauffeurs de taxi, qui n’existaient pas vraiment vraiment à sa lointaine époque. Saint Fiacre «s’est installé» (lui, son jardin, son monastère) à Meaux. Son bâton de marche, tombé sur le sol, s’est transformé en bêche, outil qui lui a permis de défricher le lieu.
Dans les communes maraîchères, Saint Fiacre était honoré. En Saône et Loire, la commune de Saint Marcel était la ceinture maraîchère de Chalon sur Saône, avec 250 maraîchers en 1950. La corporation fêtait le 30 août par une journée de congé. La veille était consacrée à la décoration d’un char qui arpentait les rues de la commune. Maraîcher(e)s et horticulteur(e) confectionnaient de petits bouquets de fleurs offerts à toutes les jeunes filles de la commune.
Une génération plus tard, la confrérie de Saint Fiacre, réactivée par Mr Cranga, ingénieur de développement agricole, avait déménagé dans la ville préfecture, les maraîchers ont été remplacé par les ZUP, ZAC, etc…
Le souvenir de l’époque maraîchère est entretenu par le rond point des maraîchers, aménagé à l’entrée Est de la commune. Il comprend notamment
- un motoculteur Énergic,
- quelques mètres de rails et un wagonnet qui permettait de pousser les récoltes jusqu’au lieu d’expédition,
- le système de pompage,
- une « cabane à moteur ». C’est ce qui abritait les outils et le moteur de la pompe à chaîne et godets qui remontait l’eau du puits dans le bassin de reprise pour qu’elle se réchauffe et s’aère avant arrosage.
Le bâtiment d’une des coopératives, l’Union Maraîchère, a été réhabilité en logements après avoir servir de local pour les associations de la commune.
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| ↑1 | et aussi des chauffeurs de taxi, qui n’existaient pas vraiment vraiment à sa lointaine époque |
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