Plusieurs actualités récentes ont mis en avant des discussions plus ou moins vives entre politiques, scientifiques et experts quant aux conséquences de l’usage de produits chimiques.
L’Anses, agence nationale de sécurité sanitaires, qui délivre les autorisations de mise sur le marché des pesticides et biocides a ainsi rendu des avis qui ont provoqué les critiques des organisations agricoles mais aussi, et c’est plus rare, du ministre de l’agriculture Marc Fesneau.
Des critiques qui ont relancé le débat sur l’autonomie de ces organismes de contrôle auxquels les gouvernements confient des analyses. Comment concilier protection sanitaire des populations, défense de l’environnement et intérêts commerciaux de l’agriculture française ?
Pour en débattre, Emmanuel Laurentin reçoit
- Philippe Chamaret, directeur de I’Institut Ecocitoyen pour la connaissance des pollutions de Fos-sur-Mer ;
- Catherine Dargemont, biologiste, directrice de recherche au CNRS en disponibilité, membre du conseil scientifique de l’Anses. Elle a coordonné avec Pierre-Benoît Joly le groupe de travail sur la crédibilité de l’expertise scientifique créé à l’automne 2020 par l’Anses ;
- Richard Ramos, député Modem du Loiret. il est à l’origine de la proposition de loi relative à l’interdiction progressive des additifs nitrés dans les produits de charcuterie.
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