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Potimaron vert

La chair dense et la douce saveur de ce potimaron vert nous régalent tout au long de l’hiver car cette variété est de très bonne conservation.

Mois de disponibilité : 

À la cuisine

À la cuisine

Remarque préalable valable pour toutes les courges que nous proposons dans nos paniers : la meilleure façon de faire connaissance avec le goût caractéristique de chacune est de la cuire et consommer au moins la première fois sans préparation particulière :

  • simplement coupée en deux et cuite 40 minutes sur la tôle au four, juste salée et à peine huilée ou beurrée, ou
  • simplement épluchée puis coupée en morceaux et cuite 20 à 25 minutes au cuit-vapeur.

Bien des recettes données ci dessous pour une courge sont interchangeables avec une courge d’une autre variété.

Graines en apéritif

Quand on prépare une recette de courge, on garde les graines, on les lave énergiquement, et on les sèche rapidement dans un linge. Il suffit de les griller un petit peu à la poêle. Bien sûr, on ne mange que l’amande, les graines les plus «dodues» (type potimaron) sont donc les plus «rentables». Chacun écosse ses graines, c’est plus démocratique !

Épluchage obligatoire !

Contrairement aux variétés oranges, ce potimaron vert doit être épluché : une fois cuit c’est plus facile. On coupe donc le potimaron vert en deux, on enlève les graines avec une cuillère à soupe. On cuit les deux moitiés une bonne dizaine de minutes au cuiseur à vapeur douce. On racle la chair cuite avec une cuillère, et on s’en sert pour les recettes.

Salé

Sopaipillas Zaïda chiliennes

La recette des sopaipillas zaïda vient d’un des clients de nos collègues de Mayenne Agnès et Christophe Jouault, dont nous avons fait connaissance « par internet » quand ils ont souhaité nous rencontrer. On peut la télécharger par ici.

Gnocchis

Une recette de Nadia et Guillaume, réalisée avec de la longue de Nice, mais peut aussi se faire avec une plus épaisse comme le potimaron , donc avec moins besoin de farine.
«Et la grande aventure de la semaine, c’était des Gnocchis à la courge (de Nice, donc).

  • Cuire 700g de courge à la vapeur, et la mettre sur le feu dans une casserole pour la faire sécher.
  • Quand elle est froide, ajouter 2 œufs, puis 100g de farine de châtaignes et 300g de farine (environ). Ajouter de la farine si nécessaire, jusqu’à ce que la pâte ait la consistance d’une purée (ni trop épais, ni trop liquide). Ne pas oublier de saler et poivrer le mélange.
  • Mettre une grande casserole d’eau à bouillir.
  • Avec 2 petites cuillères, former des petites boules à jeter dans l’eau bouillante (on a été obligés d’aller voir une vidéo sur internet pour choper le coup de main). C’est la que ça devient physique, il ne faut pas que les boules de pâte soient trop grosses, sinon ça cuit mal au milieu. S’armer donc de patience en pensant aux mamas italiennes. Et il y a bien du travail pour deux : prévoir un compagnon de cuisine.
  • Continuer de faire des boules à jeter dans l’eau bouillante pendant que le courageux coéquipier ramasse à l’écumoire les gnocchis qui remontent à la surface. C’est qu’ils sont cuits!
  • Pour finir, les faire rissoler dans du beurre, servir et saupoudrer de parmesan.
  • Avec une petite mâche, c’est parfait, exotique et on peut être fier de la prouesse !

En plus ça m’a rappelé quand on faisait les quenelles maison quand j’étais petite…un bon souvenir !»

Au quinoa

  • On coupe le potimaron vert en deux, on enlève les graines avec une cuillère à soupe. On cuit les deux moitiés une bonne dizaine de minutes au cuiseur à vapeur douce. On racle la chair cuite avec une cuillère, et on s’en sert pour la recette.
  • On le mélange avec un oignon émincé et un verre de lait.
  • On ajoute un verre de quinoa
  • On cuit l’ensemble pendant 10 minutes (jusqu’à ce qu’il fasse la petite virgule) à feu moyen.
  • Servir avec un peu de Comté râpé ou de jambon, si on veut protéiner.

Gratin

  • On mélange 1 kg de chair cuite de potimaron vert (voir introduction) avec un verre de lait.
  • On mélange 3 œufs, 50 gr de farine, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, autant de crème, 150 gr de Comté.
  • On ajoute ensuite le mélange potimaron lait.
  • On verse dans un moule à cake protégé par une feuille de papier sulfurisé sur lequel on a réparti 20 gr de pignons (c’est une recette chère) qu’on peut remplacer par des graines de tournesol.
  • Ajouter des pignons (ou du tournesol) sur le dessus.

Cuisson 20 minutes au four 225 degrés. Manger chaud ou froid. Chaud avec une salade de chou cabus, c’est excellent.

Tarte avec cèleri

  • On met à reposer 1/2 h au frigo une pâte à tarte faite avec 150 gr de farine d’épeautre, 80 gr de beurre et 2 à 3 c à s d’eau froide, un peu de sel.
  • On préchauffe le four à 180 °
  • Pendant ce temps on coupe en petits dés 300 g de céleri-rave qu’on cuit rapidement à la poêle.
  • On cuit 600 g de potimaron vert pour en récupérer la chair (cf introduction).
  • On précuit la pâte à blanc 10 minutes à 180°
  • Pendant ce temps, on fait une crème avec 150 gr d’un bleu assez doux et crémeux (genre Bresse) mélangé à 2 c à s de crème fraîche.
  • Garnir le fond d’abord avec la crème et on remplit avec les légumes mélangés à 2 c à s de paillettes d’algues.
  • Enfourner 20 minutes à 225°.

Déguster avec une salade (pain de sucre ou mâche).

Tarte avec navet

Comme ci dessus en remplaçant céleri par navet boule d’or ou violet.

Cake salé

  • On coupe le potimaron vert en deux, on enlève les graines avec une cuillère à soupe. On cuit les deux moitiés une bonne dizaine de minutes au cuiseur à vapeur douce. On racle la chair cuite avec une cuillère, et on s’en sert pour la recette.
  • On mélange avec un verre de lait, 3 œufs, 50 g de farine, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, autant de crème, 150 gr de Comté.
  • On verse dans un moule à cake protégé par une feuille de papier sulfurisé.
  • On peut décorer avec des graines.
  • Cuisson 20 minutes au four 225°.

Manger chaud ou froid avec une salade

Sucré

Ganache chocolat

  • Faire frémir dans une casserole 20 cl de crème d’amande, avec une demi gousse de vanille fendue en 2 et 30g de sucre.
  • Retirer du feu. Laisser infuser quelques minutes puis retirer la gousse de vanille (la rincer, la sécher, et la stocker dans le pot de sucre en poudre pour le parfumer )
  • Ajouter dans la casserole 200g de chocolat noir à pâtisserie 70% de cacao et 50g de crème d’amande, ou d’avoine.
  • Faire fondre le tout à feu doux en touillant jusqu’à ce que ce soit homogène.
  • Mixer longtemps avec 150 g de chair cuite de potimaron vert (recette dans l’introduction) et égouttée, de manière à ce que ce soit bien lisse.
  • Transférer dans une poche à douille (si on veut l’utiliser pour de la décoration pâtissière) ou dans un récipient hermétique (pour manger à la cuillère).
  • Réfrigérer quelques heures (idéalement jusqu’au lendemain).

Se dire que c’est une portion de légumes dans les 5 fruits et légumes par jour. Perso, j’ai beaucoup de mal à suivre une recette à la lettre et j’adapte à ce qu’il y a dans mon garde manger et à l’humeur du jour. Souvent (pas toujours) c’est bon quand même 🙂

Recette envoyée par Hélène, qui conclue ainsi : (autrice de la recette : Françoise Gauthier, sisisi, même si elle ne s’en souvient pas).

Purée à peine sucrée

Mouliner de la courge précédemment cuite à la vapeur avec quelques oignons revenus séparément à la poêle et des pommes légèrement cuites.

Cake sucré

  • On prépare une purée selon le mode de cuisson signalé en introduction.
  • Pendant ce temps, on mélange 2 œufs avec 125 g de sucre, un peu plus de farine, moitié moins de noix râpées, le zeste râpé de 2 citrons ou d’une orange, un peu d’huile et de sel, un peu de levure.
  • Purée et préparation sucrée sont mélangés puis mis dans un moule à cake.

Cuisson 20 minutes au four 225°.

Dans les livres

Dans les livres

Citrouille dans le Nord, courge ou cougourde dans le midi, potiron ailleurs, il est bien difficile de s’y retrouver sans faire appel à la botanique et son latin (qui peut sembler pédant), mais c’est tellement plus facile quand on comprend de quoi on parle !!! Donc…

Un peu de botanique

Le genre des Cucurbitacées se divise en deux :

  1. les Cucumis : concombre, melon, métulon…
  2. les Cucurbita, qui compte 5 espèces.

Parmi celles-ci, nous en cultivons surtout trois

  • moschata,
  • maxima,
  • pepo

 

que l’on reconnaît facilement à la forme de leur pédoncule.

Cucurbita maxima

Pédoncule cylindrique et surtout liégeux, il s’insère parfois au fruit dans une cavité. Ici sont les potirons !

photo du pédoncule liégeux d'aspect désséche du potimaron orange vif

C’est dans cette espèce que l’on trouve les monstrueuses «bêtes à concours» pour foire aux courges. Çà n’est pas culinairement la plus intéressante. On connaît bien

  • deux anciennes variétés françaises : le potiron rouge vif d’Étampes, le galeux d’Eysines.
planche couleur de dessins de courges maxima du guide Vilmorin 1925
Planche illustrée de l’édition 1925 de Vilmorin
  • Et les anglo-saxonnes comme la Hubbard, à peau verte, ou bleue, ou orange.

photo de courge tytpe de Hubbard à peau belu clair

Les potirons turban aussi font partie de cette espèce. Mais le plus intéressant ici nous semble le potimaron.

photo d'un pallox de potimaron d'un orange bien vif

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Plus d’infos botaniques dans notre article

                                                          planche couleur de dessins de courges maxima du guide Vilmorin 1925
                                                          Planche illustrée de l’édition 1925 de Vilmorin

Histoire du genre et vie privée des courges.

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Au jardin

Au jardin

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Tout plein d’infos en photos sur la culture de courges chez nous dans notre article

photo d'un carré de courge sur fond de bocage bressan

Histoire du genre et vie privée des courges au jardin.

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