En cette mi-octobre 2018, reviennent à la mémoire historique des Biaux Jardiniers deux faits éclatants, deux «explosions» des droits humains des opprimés.
17 octobre 1968
Trois personnes unies dans la désobéissance civile et la prise de responsabilité.
Les deux champions sportifs que la plus grande démocratie au monde (ségrégation raciale, peine de mort, guerres hors frontières, etc…) considère comme des machines à courir manifestant sereinement des poings (gantés), des pieds (nus), de la tête (baissée) et des bras (levés) leur droit à l’humanité.
Le champion sportif de l’Australie (notamment ségrégationniste des aborigènes) manifestant tout aussi sereinement de son badge pour les droits humains.
Tous trois ayant payé de leurs carrières professionnelles ce choix de la désobéissance concrète à l’ordre établi. Choix jamais renié. Respect.
18 octobre 1998
La liberté et l’impunité d’un dictateur
ne sont ni complètes, ni garanties à vie, ni inconditionnelles. Le juge Garzon l’a démontré en obtenant l’incarcération de Pinochet en Grande Bretagne.
Actualisation
«À l’heure où les décisions des «experts» s’enorgueillissent d’être le résultat de statistiques anonymes et glacées,
désobéir, c’est une déclaration d’humanité.»
Frédéric Gros. «Désobéir» [1]Éditions Albin Michel
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Cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant !
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↑1 | Éditions Albin Michel |
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