L’Etat condamné à verser 50 000 euros d’astreinte pour n’avoir adopté aucune mesure en vue d’améliorer la traçabilité des semences VRTH.
« Les VRTH sont des variétés végétales modifiées génétiquement pour être rendues tolérantes à des herbicides. Ces plantes soulèvent les mêmes préoccupations que les plantes OGM transgéniques » La suite de l’article de Aude Desaint, experte environnement du cabinet d’avocats Guillaume Tumerelle est à lire ICI.
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L’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) fait le point sur l’utilisation de variétés rendues tolérantes aux herbicides en France :
« Les VRTH sont des variétés de plantes agricoles rendues tolérantes à un herbicide. Au regard de leur développement ces dix dernières années en France, notamment sur les cultures de tournesol et de colza, et face aux préoccupations citoyennes, l’Anses fait le point sur l’utilisation de ces variétés végétales. Comme toutes les semences cultivables en France, les VRTH ne sont pas soumises à une évaluation des risques avant leur mise sur le marché et, à ce jour, il n’existe aucun suivi obligatoire de ces semences. Les travaux de l’Agence ont permis de collecter le maximum de données sur les usages des VRTH en France et de recueillir les différents points de vue des parties prenantes afin de dresser un état des lieux de la situation.
Après analyse des pratiques culturales, l’Anses confirme des risques de développement de résistances des adventices aux herbicides et in fine d’augmentation de l’utilisation d’herbicides, déjà mis en avant dans le rapport d’expertise collective Inra-CNRS de 2011. L’Agence pointe également l’absence de traçabilité de l’utilisation de ces semences faisant obstacle à l’évaluation de leurs impacts sur les plans agronomique et sanitaire. Elle recommande donc de mettre en place un dispositif de suivi afin de surveiller les éventuels effets indésirables liées aux VRTH. » Lire la suite ICI
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