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Focus poireau Saison 2/5 : plantation au champ

 

La plantation du poireau est chez nous mécanisée

  • parce que nous pensons que le prix de vente pour le mangeur doit être « raisonnable »
  • parce que nous pensons que la rémunération des travailleurs agricoles doit elle aussi être « raisonnable ».

Les Biaux Jardiniers ont planté très longtemps avec une vieille machine bien plus que quinquagénaire… qui a travaillé trente ans chez nous,

photo des 2 planteurs au travail avec la planteuse Super Prefer

et toujours pas en retraite puisqu’elle est maintenant cantonnée à la plantation de la pomme de terre ! On peut dire de cette vieille machine, conçue dans les années 1950, et achetée à bas prix, qu’elle aura apporté à notre ferme, en plus d’un minimum de confort de plantation, la possibilité de financer pendant toutes ses années d’usage d’autres matériels de maraîchage.

La plantation de poireau, nous la faisons depuis peu avec un outil de conception récente, acheté neuf avec l’aide d’une subvention régionale en soutien au maraîchage biologique diversifié.

photo de l'équipe au travail en position plus ergonomique sur la nouvelle planteuse

Pas mal d’avantages :

  • les différents réglages en sont plus faciles et rapides,
  • la position de travail est plus confortable,
  • le stock de plants à repiquer bien plus grand,
  • la sécurité est mieux conçue,
  • etc…

Nos planteuses mobilisent trois personnes : celle qui conduit le tracteur, et deux qui posent les plants un à un

photo des mains prenant les plants dans les caisses posées devant chaque planteur

dans chacune des pinces des distributeurs qui, en tournant avec l’avancement, les posent en fond du sillon ouvert par le soc planteur.

Selon les conditions climatiques de l’année, les équipement complémentaires mobilisés peuvent être différents…

photo sous ciel noir d'orage de la planteuse couverte d'un parasol de marché

Les roues tasseuses de la planteuse bornent les plants pour favoriser un bon contact terre / racines.

photo proche des poireaux juste plantés bornés énergiquement par les roues métalliques

C’est le genre d’opération qui dure : alors on commence la plantation par un côté du carré, bien sûr souvent au bord d’une bande fleurie

photo de plantation de poireau sur les premières planches d'un carré de culture

et puis on s’obstine… on s’obstine…

photo en perspective des rangs d'une planche de poireau en cours de plantation

La plantation de poireau, çà dure, çà dure…

photo d'un carré de poireau en cours de plantation

photo de plantation de poireau sous ciel bleu

On ne fait pas forcément toute la plantation le même jour, d’autant plus en année de restriction d’arrosage, et l’équipe planteuse ou tractoriste peut changer !

photo de plantation près d'une bande fleurie multicolore

Et en année humide, la plantation peut aussi être interrompue à l’initiative de la météo !

photo de repiquage de poireau interrompu par un orage

Mais à force d’obstination, on en arrive toujours à l’autre bout… c’est à dire… éventuellement… près de l’autre bande fleurie pour auxiliaires. Youpi !

photo de plantation mécanique de poireau près des calendula, phacélie etc d'une bande fleurie

Dans tous les cas, c’est assez long, car pour avoir le temps de mettre la densité de plants voulue, il faut avancer en vitesse «rampante» : environ 200 mètres à l’heure.

photo du tableau de bord du tracteur indiquant une vitesse de 200 mètres à l'heure

Alors du coté des planteur(e)s, c’est confort, mais attentif et répétitif… Du côté tractoriste, c’est confort aussi… mais genre «hyper statique»… alors l’ennui règne !

photo de Matthieu les bras croisés sur le volant du tracteur

Et parce que à 0.2 km/heure, les risques d’accident brutal sont assez faibles, alors, pour éviter l’ankylose, on adapte les positions… avec cependant l’attention en éveil parce que de temps en temps, l’équipe plantation envoie de brèves consignes rectificatives, du genre «stop!» ou «remonte!» ou «baisse un peu !», et il y a toujours le point d’exclamation au bout !! Le conducteur doit être réactif !!!

photo de Matthieu au volant et une jambe tendue sur la protection avant

Sinon, on peut même se lancer, parallèlement à la conduite [1]et puisque si il existe bien un Code de la Route et un Code Rural, il n’existe pas de code du jardin, alors y règne une absence totale de radar pylone ! dans quelque activité complémentaire type sms avec les collègues… qui, pour certains, sont eux aussi en repiquage de poireau ! Et se désennuient en envoyant un sms, une photo, une vidéo… aux collègues… Ça remonte le moral… de tout le monde 🙂

photo de Matthieu à la conduite du tracteur et échangeant par sms avec ses collègues

Les Biaux Jardiniers planteurs profitent depuis 2022 d’une confortable posture de travail apportée par un investissement dans l’ergonomie d’une nouvelle planteuse.

Article de présentation en cliquant sur sa photo ci dessous.

photo du travail poireau avec la planteuse Checchi abritée sous un parasol de marché

*

(À Suivre…) Focus poireau Saison 3/5 Entretien de la culture

* * *

Notre magnifique série complète pleine de suspense… le focus poireau dispo en replay 🙂

* * *

 

References
1 et puisque si il existe bien un Code de la Route et un Code Rural, il n’existe pas de code du jardin, alors y règne une absence totale de radar pylone !

Pour aller plus loin

Articles « de terrain » très illustrés détaillant nos pratiques agricoles généralisables... Infos précises sur l’agriculture et son histoire, l’agronomie et les techniques, l’écologie, les énergies renouvelables, actus de la bio, ressources et références... Ainsi que fictions ou chansons autour de l’agriculture... C’est tout cela que nous partageons dans notre Base de Connaissances régulièrement complétée.

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