La mâche s’accorde très bien avec la forte saveur de l’huile de noix (que l’on peut d’ailleurs économiser avec du tounesol). Ajouter des morceaux de noix.
Pour la sauce
On prépare 200 gr de mâche ainsi qu’une poire coupée en petits cubes. On mélange tout çà… et bon appétit !
Une rareté locale : la salade non végane et avec alcool !!! Mais avec une belle proportion de mâche parce qu’on est des Biaux Jardiniers !!!
La mâche est une des rares plantes du genre des Valérianacées à être cultivée pour l’alimentation.
Elle serait originaire du bassin méditerranéen. et cultivée vraisemblablement seulement depuis le XVIII ème ou XIX ème siècle. Alors que, sauvage, elle est cueillie de longue date, puisque Ronsard disait «chercher soigneux la boursette touffue».
La mâche est ce que l’on appelle une «plante messicole», c’est à dire une compagne des moissons ; elle est d’ailleurs appelée «salade de champ» ou «salade de blé» dans certains pays. Ses graines sont en dormance pendant les chaleurs, elles germent dans la paille des céréales récoltées en fin d’été ; la plante se développe en automne et hiver.
Dans son livre de 1883, Vilmorin présente
Deux espèces de mâches différentes sont cultivés :
Bien sûr, de nombreuses variétés sont disponibles chez les divers semenciers.
Pour son goût très supérieur, les Biaux Jardiniers cultivent exclusivement de la mâche à petite graine, bien qu’elle ait bien moins de rendement.
La multiplication des hivers doux limite l’étalement de la culture dans le temps car la chaleur provoque la montée en graine brutale.
La mâche est semée en mottes élevées en pépinière puis repiquées en place quelques semaines plus tard.
La mise en place des mottes très superficiellement permet une meilleure aération à la base de la plante, donc la préserve mieux des maladies. Nous la cultivons sur planche filmée ou sur sol nu.
Nous cultivons souvent la mâche sur film noir qui évite que’elle soit «salie» par des projections de terre lors des binages ou arrosages.
De plus, ce film aide éviter les maladies apportées par l’humidité de nos sols de Bresse en hiver. Par contre, nous laissons le plus souvent les allées permanentes non filmées.
grâce au film de paillage, il n’y a pas besoin de laver la mâche avant de la présenter pour sa commercialisation, et elle se conserve d’autant mieux chez le consommateur final.
En fin de culture, les Biaux Jardiniers utilisent la fameuse BPO, la barre porte-outil auto-construite, dans sa version montée avec les socs souleveurs «étudiés pour».
Un passage de cet outil permet de sortir de terre, sans peine ET complètement, les bords enterrés du film de paillage.
Pour laisser toute la terre au jardin, il est secoué manuellement
ensuite plié
et en fin, roulé en baluchon facilement manipulable.
Cette partie là de la culture est très loin d’être la plus longue…. Tout çà est ensuite apporté à la collecte sélective pour recyclage.
Nous cultivons aussi la mâche sur terrain nu, avec donc la planche binée. Mais nous ne sommes pas complètement satisfait du résultat avec des mottes repiquées.
Un des objectifs des Biaux Jardiniers pour l’avenir serait de cultiver la mâche en semis direct sur sol nu, ce qui nécessite :
Tout cela est en cours : de réflexion… dans un contexte de baisse trégulière du prix de vente de cette salade onéreuse à produire comme à cueillir. Alors, «andante, ma non troppo» disent les musiciens !
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Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !
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