De tous temps, le travail ET le rôle du paysan ont consisté, pour produire de la nourriture, à entretenir et augmenter la fertilité comme l’autonomie de sa ferme, en valorisant au mieux les potentialités que lui offre le milieu dans lequel il se trouve…
.. sachant que l’essentiel du milieu où il vit : sol, climat, altitude, relief, etc… ne peut pas être fondamentalement changé par lui. Plus philosophiquement, certain technocrate-décideur [1]Edgar Pisani, le ministre gaulliste qui a fait entrer l’agriculture française dans la chimie de synthèse, le productivisme et l’exportation – et la Bretagne dans un océan… … Continue reading a pu dire [2]une fois re-devenu mitterandien et ayant observé – et compris -sa catastrophe… mais 20 ans plus tard que «l’art du paysan consiste à économiser ce dont il dispose et à se passer de ce dont il manque…»
Il s’agit donc de comprendre par l’observation et s’adapter, de travailler avec conscience et humilité.
Observer et s’adapter
Observer les phénomènes, tenter de les comprendre et adapter ses pratiques à ce qui a été observé , il nous semble que c’est la base de la pratique paysanne.
Yves Hérody
C’est ce qu’explique le tableau ci dessous, issu du travail de Yves Hérody, agronome installé à Charency, dans le Jura… (Merci à lui d’avoir autorisé les Biaux Jardiniers à en faire usage aussi sur ce site !). Docteur en géologie, spécialisé dans l’agronomie et la pédologie. il fait du suivi de fermes, intervient souvent dans des formations pour les groupes de paysans. Peu médiatisé (guère de vidéos disponibles par exemple), il est aussi mandaté par l’ONU sur des projets internationaux.
Humus, Humilité, Humanité
Luc Veyron
Le sol, une école d’humilité
Intervention du président de la Sérail (Station d’expérimentation légumes de Brignais 69) introduisant la journée technique de 2015 «la terre vue du sol»
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