Hé oui, c’est un des charmes du maraîchage : on sème souvent… 🙂
Et comme en plus ils font dans la biodiversité, les Biaux Jardiniers utilisent plusieurs semoirs : pour les légumes, pour les plants, pour les engrais verts.
Semis des plants
Les Biaux Jardiniers achètent une bonne partie de leurs plants à leur ami Vincent, pépiniériste spécialisé en plants 100% Bio.
Et pour quelques espèces, une partie des plants nécessaires est auto-construite à la ferme, en plaques alvéolées.
Les plants peuvent être semés avec trois différents outils, ayant en commun d’en nécessiter tous un quatrième.
1/ Un ustensile…
…bricolé il y a plusieurs décades pour quelques maraîchers bio « historiques » de Bourgogne qui s’étaient regroupés dans ce but. À l’époque où ils produisaient tous leurs plants non seulement par choix personnels « de départ », mais aussi par absence de fournisseurs fiables en Bio. En un seul geste on pouvait semer une plaque entière. C’était plutôt efficace pour le semis des graines enrobées 🙂 , mais pour les semences nues… moins 🙁 .
2/ Un Pourey à plaques
La famille Pourey, répondant à la demande des maraîchers du secteur, avait fabriqué aussi un semoir à plaque coulissante rang à rang doté d’un grand nombre de distributeurs adaptés à divers formes de graines. Les Biaux Jardiniers ont beaucoup utilisé ce semoir pour la production des plants de chou, et grâce à la fabrication « à la demande et sur mesure » de petites plaques adaptées, aussi pour des mottes d’autres légumes, des mottes semées « en poquet », etc…
3/ Le pouce préhenseur
Doté(e)s comme tout un chacun d’un encéphale développé et d’un pouce préhenseur,
- et au delà du très classique « semoir à tapoter », celui qui peut être remplacé par un bon bristol plié,
- les Biaux Jardiniers utilisent les doigts de leur(s) main(s) pour semer toute une série de mottes : cucurbitacées, légumineuses, et autres…
En plus du pouce et de l’encéphale, une table est là aussi mobilisée, qui permet de travailler à bonne hauteur, avec les divers accessoires sous la main. L’utilisation du gerbeur limite aussi la peine.
4/ Une serre solaire
Évidemment, l’incontournable quatrième outil, c’est la bonne vieille serre solaire [1]bonne vieille… dérivée de celle auto-construite sur notre première ferme aux premières années 80 pour ensuite y faire pousser les plants auto-construits au Biau Jardin (à droite) et y acclimater ceux cultivés par Vincent (à gauche).
Solaire, cette serre l’est car
- orientée au Sud
- protégée du froid du Nord par le mur en brique monomur de notre bâtiment agricole
- dotée d’une grande inertie thermique par la masse de son sol béton isolé verticalement de l’extérieur comme celle du mur brique de 40 cm.
L’aération peut se faire à minima par trois portes piétonnes, et par enroulement d’une partie de la façade Sud.
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Notre grande série d’aventures, d’amours (et d’eau fraiche d’arrosage !)
« Un des charmes du maraîchage, c’est qu’on sème souvent 🙂 »
- saison 1 : Des légumes en semis direct
- saison 2 : Des plants de légumes
- saison 3 : Des engrais verts
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↑1 | bonne vieille… dérivée de celle auto-construite sur notre première ferme aux premières années 80 |
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