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Endive

Produite l’hiver à partir d’une racine cultivée en plein champ du printemps à l’automne, l’endive garantit une agréable et typique salade chaque mois d’hiver, comme de délicieux plats cuisinés.

Mois de disponibilité : 

À la cuisine

À la cuisine

photo d'endives en bac bonnes à la récolte

Crue

Classique aux noix

L’endive se marie bien avec l’huile de noix ; on peut aussi hacher en morceaux petits des noix qu’on saupoudre par dessus.

Au roquefort raisins secs

On porte à ébullition des raisins secs qu’on laisse ensuite gonfler hors du feu. On prépare au hachoir des cerneaux de noix et au couteau des cubes de roquefort. On mélange ces trois ingrédients et on en garnit des feuilles entières d’endive. On dispose sur une assiette et on ajoute un tout petit peu d’huile de noix.

Aux violettes

En fin d’hiver, la saison des endives cohabite avec les premières violettes. On peut donc aller en ramasser quelques unes, et en disperser sur l’assiette une fois la salade servie. Le goût très doux et intensément parfumé de la violette se marie de façon très originale à celui, très différent, de l’endive pour donner un mélange très harmonieux.

photo d'une assiette de salade d'endive avec fleur de violette

Cuite

Au jus de citron

  • Fricasser avec un peu d’huile d’olive sur la poêle à feu vif de l’endive coupée en petits morceaux.
  • Tourner régulièrement.
  • Après 5 minutes ajouter un jus de citron.
  • Terminer par 5 minutes de cuisson.

 

On peut remplacer le citron par un jus d’orange, c’est délicieux !

Braisée à la bière

  • Fricasser à la poêle avec de la bière ajoutée seulement en deuxième moitié de cuisson.

Braisée au citron

  • On fait dorer à la poêle à peine huilée la moitié d’un petit citron qu’on aura coupé en tranches puis en petits cubes.
  • Quand il commence à blondir, on ajoute 4 ou 5 endives coupées en morceaux.
  • On cuit 4 à 5 minutes en tournant régulièrement.

 

Servir avec un pil-pil.

Tarte champignons

  • On cuit partiellement de l’endive découpée avec un peu de vin blanc.
  • On ajoute en cours de cuisson du champignon coupé en morceaux. On peut utiliser seulement les pieds de ceux dont on aura mangé les chapeaux crus en salade en entrée.
  • On mélange avec de la crème.
  • On aura un peu précuit au four pour la «sécher» une pâte à tarte pas trop grande pour que la couche soit un peu épaisse.
  • On garnit et on finit de cuire au four.

Classique au jambon

  • Cuisson 15 minutes au cuit vapeur de l’endive entière.
  • On la roule dans une tranche de jambon.
  • On nappe de béchamel (2 c à s d’huile d’olive, une de farine, 30 cl de lait).
  • On râpe du comté avant de mettre à griller 5 minutes au four.

Tarte douce

  • On confectionne une pâte à tarte, qu’on laisse reposer en boule pendant la suite de la préparation.
  • On découpe pas trop fin 4 ou 5 échalotes, ou bien un gros oignon si on souhaite un goût plus affirmé. On les fait dorer dans une poêle, le must, étant une en tôle type «lyonnaise».
  • Puis on ajoute pour maxi 5 minutes 2 ou 3 endives découpées grossièrement.
  • On bat 1 œuf dans 2 verres de lait.
  • On y mélange l’endive pas trop cuite.
  • Sur la pâte étendue dans le moule, on sème sur le fond des graines de sésame (pour boire le jus) et on répartit le mélange préparé.

 

Cuisson au four 25 minutes à 220 °

Le top comme déco-finition gourmande ? Au moment de servir, on dispose sur la tarte cuite des fleurs du printemps, violette ou tussilage, avec raisonnablement de leurs tiges.

Crumble

  • On coupe très finement 4 endives,
  • on les braise 5 minutes à la poêle ou au wok avec un petit jus de citron,
  • on peut éventuellement mélanger avec 1 cuillère à café de miel,
  • on met dans un plat qui va au four,
  • et on réserve.

 

  • On verse 35 g de farine, 15 g de parmesan râpé fin dans un saladier, 25 g de beurre coupé en petits cubes qu’on malaxe du bout des doigts,
  • on peut y ajouter une pincée de thym.
  • On étale sur une plaque qu’on met au four 10 minutes à 180°

 

On verse sur le plat d’endives et on réchauffe au four 5 minutes à 180°

Velouté aux amandes (ou noisettes)

  • On cuit 15 minutes à la vapeur douce pour 2 personnes 500 g des endives coupée en deux dans la longueur.
  • On les mixe avec 25 g de purée de noisette d’amande blanche avec 10 cl d’eau chaude.
  • On sale modérément (sel marin ou soyu).
  • On condimente d’un petit peu de poivre du moulin ou de piment.

 

On verse dans les bols de service, et on ajoute dessus un filet d’huile d’olive, quelques graines de courge en déco.

Variantes
  • On peut compléter le velouté fait avec de la purée d’amande, en y mixant 100 g de poisson fumé (hareng doux, truite) cuit à la vapeur douce 5 minutes (peau en haut).

* * * * *

Dans les livres

Dans les livres

L’endive, anciennement appelée aussi «chicorée de Bruxelles» est de la famille des Astéracées (ex composées). Le genre Chicorium y voisine notamment avec Lactuta (laitues) Hélianthus (topinambour) Cynara (cardon, artichaut). Il faut parfois se méfier du latin, qui peut inspirer des gallicismes… En effet…

dans la famille des Astéracées on trouve parmi les Chicorium…

  • l’espèce Chicorium intybus, (dites chicorées à large feuille) qui comprend les chicorées sauvages, les amères, les rouges, les cornettes, les chicorées pain de sucre, et… notre endive !
  • l’espèce Chicorium endivia (… d’où confusion fréquente) qui comprend les chicorées scaroles et autres frisées,

Les deux ont en commun la fleur bleue.

L’endive est issue de la sélection de la chicorée à café, elle même issue de la chicorée sauvage. Les premiers hybrides sont apparus dans les années 70 (Zoom, chez Clause).

La culture de l’endive se fait en deux temps, et dans deux lieux : ce que l’on mange de l’endive n’est pas ce que l’on a récolté au champ ! On peut donc dire en terme littéraire que pour manger enfin une endive, on la fait pousser deux fois :

  • la première du printemps à l’automne en plein champ pour cultiver cette plante, puis en récolter la racine – et jeter les feuilles –
  • la seconde culture, dite «forçage», a lieu en hiver pour récolter les feuilles – et jeter la racine.

Quel gâchis…?! En termes maraîchers, çà donne :

  • semis direct de printemps en pleine terre avec arrachage des racines en fin d’automne pour stockage au froid.
  • puis forçage hivernal des racines à l’abri de la lumière en local tempéré. Par lots, pour échelonner la disponibilité.

La production traditionnelle d’endive du Nord de la France se faisait dans des silos creusés en terre, dans lesquels était amenée une source de chaleur (câble électrique chauffant, tuyau d’eau raccordé à une chaudière charbon ou fuel). L’ensemble était couvert

  • de paille pour protéger du froid,
  • de tôles (et film plastique dès qu’il a été disponible) pour protéger de la pluie.

 

Les charges en travail humain et en énergie ont eu raison de ce système au bénéfice des gigantesques forceries industrielles.

Les rares à produire encore de l’endive dite «de terre» ont une pratique intermédiaire : ils plantent les racines dans une couche de terre mais précédemment amenée mécaniquement et répartie sur une dalle béton coulée le plus souvent sous un tunnel pour protéger des intempéries. La terre utilisée est évacuée chaque année pour des raisons sanitaires, et remplacée par un apport de terre « nouvelle » pour le forçage de l’année suivante.

L’endive peut se développer sans problème à partir des seuls nutriments stockés dans la racine récoltée à maturité : elle n’a besoin que de chaleur et d’eau pour pousser, pas de fertilisants.

  • Ajouter de l’engrais chimique dans l’eau ne fait que diminuer le nombre de jours nécessaires à la pousse de l’endive, tout en augmentant le poids.
  • Augmenter la température aussi diminue le nombre de jours nécessaires. Donc meilleur rendement de l’installation, par «rotation» plus rapide.
  • Augmenter hygrométrie et chaleur augmente les risques de maladie, donc la nécessité de traitements fongicides (de synthèse).
Au jardin

Au jardin

Culture de racine

Situation peu propice

Les conditions de climat tempéré continental de nos régions de Bresse ne sont pas très favorables à la culture des racines d’endive. De plus, contrairement à la plupart des légumes maraîchers, l’endive préfère pousser dans des terres peu riches en éléments nutritifs et matière organique, de préférence après une ou deux années de céréales à paille. D’autre part, une belle réussite de la culture exige un semis de très bonne qualité, peu accessible aux semoirs plutôt rustiques à portée de la bourse des petits maraîchers diversifiés. Tout cela explique que la production de racines d’endives n’est pas vraiment une culture maraîchère !

C’est ainsi que les Biaux Jardiniers se sont longtemps (trop ?) obstinés à produire eux-mêmes la quantité de racines nécessaires au forçage de leurs endives avec des résultat… assez moyens.

photo de plusieurs planches pour production de racine d'endive il y a une dizaine d'années

Les Biaux Jardiniers avaient donc abandonné un temps la production d’endive faute d’arriver à acheter des lots de racine de bonne qualité à des producteurs bio spécialisés compétents.

«Pas Chicon Que Cha»

Notre association

Depuis 2010, un groupement d’achat, qui répond au doux nom de «Pas Chicon Que Cha», a été créé à l’initiative de maraîchers du BTM (Bureau Technique des Maraîchers du Rhône) groupe technique auquel les Biaux Jardiniers sont adhérents depuis… quasi la chute « du » mur 🙂 . L’asso regroupe conventionnels et Bios, en deux filières distinctes, avec des fournisseurs (et des tarifs !) différents. Tout l’administratif est mis en commun par les adhérents. Et lors d’une réunion technique annuelle – ainsi que par mail – et avec la participation de leurs techniciens agricoles, ils discutent de leurs échecs et réussites, en commun : pas chicons que cha !!

logo de l'asso Pas chicon que cha une endive féminisée dans une pause souriante

Chaque maraîcher commande selon ses besoins propres dans un planning de livraisons commun, élaboré en groupe, et en concertation avec les producteurs Bio qui nous fournissent. Pour rationaliser le transport,  c’est bien sûr un chargement complet qui part de chez notre fournisseur. Et pour limiter le nombre de déchargements du semi, les livraisons se font en groupage par une « tournée » chez les 5 ou 6 collègues « points de chute » qui disposent

  • d’un accès poids-lourd,
  • d’un engin de manutention,
  • de place de stockage dans la cour de ferme

 

et de la volonté de consacrer un petit peu de travail et souci professionnels supplémentaires au fonctionnement collectif.

C’est là que les adhérents les plus proches viennent chercher leur commande. C’est là qu’ils ramènent et que sont temporairement stockés les palox vides pour le « retour à l’expéditeur » : pas chicons que cha !!

Depuis l’automne 2024, et en remplacement d’un collègue qui a rempli cette fonction une grosse douzaine d’années, Matthieu a pris en charge un point de distribution sur la ferme.

Les racines

La saison d’endive étant l’hiver, qui est aussi celle des jours courts, la livraison n’a pas besoin d’être très tardive en journée pour avoir l’air nocturne quand, après passage dans le chemin possiblement boueux, (pas vraiment super stabilisé et un peu défoncé) qui fait fonction d’accès à la ferme, le semi-remorque entre dans la cour, possiblement boueuse elle aussi (mais correctement stabilisée).

Quand le déchargement est prévu à la fin de sa tournée, çà se fait à la lumière artificielle, mais tranquillement,

photo nocturne de Matthieu au travail avec le chariot élévateur, la remorque portes ouvertes

par piles de 2 palox bois

photo du déchargement nocturne en cours

qui sont rangés en pile à côté au fur et à mesure

photo de la manutention de 2 palox sur le chariot

dans le coin prévu où il sera facile au Biau Jardinier de les reprendre pour les charger dans le fourgon de chacun des collègues qui passera les prendre le lendemain.

photo des palox de racines rangés au bord de la cour

Et une fois la dernière pile descendue

photo du livreur poussant au transpalette la dernière pile avant reprise au chariot par Matthieu

le livreur a fermé les portes pour repartir ? NON !

Et pourquoi non ?

Parce que dans un autre endroit de notre cour de ferme, attendent des palox vides : ceux que les collègues ramènent au fur et à mesure lors de chacun de leurs voyages d’approvisionnement. Matthieu les range en piles un peu hautes, et serrées pour que ça gêne au minimum durant leur stockage chez nous. Ça peut durer un peu puisque on attend qu’il y en ait un nombre suffisant pour faire un camion complet. Un ramassage est alors organisé lors d’une tournée de livraison pour, à la fin, remplir un camion pour rendre les « emballages ».

photo des piles de 2 palox préparés pour retour chez le producteur de racines

Dans la journée, Matthieu les avait préalablement disposés par piles de 2, dans le bon sens pour les fourches et assez éloignées les unes des autres

photo de jour les piles de palox vides dans la cour pour être repris et rendus

pour faciliter le chargement de retour.

photo du chargement de 2 palox vides

Production de l’endive

Les racines sont stockées en chambre froide avant leur mise en production

  1. par petits lots et régulièrement : pour échelonner la période de disponibilité des endives dans les paniers
  2. ou par lots plus importants : pour répondre à nos engagements dans le planning de notre coopérative Bio À Pro pour servir les cantines.

1/ Mise en caisses

Dans ce travail aussi, nous pensons à l’ergonomie : «l’homme est le capital le plus précieux !» disait Staline… qui devait donc être croyant… mais non-pratiquant !

photo d'un palox bois propriété de l'association et installé sur le basculeur

Les différents petits engins de manutention disponibles sur la ferme sont donc utilisés :

  • le gerbeur électrique pour transporter le palox plein de racines et le présenter à bonne hauteur en fonction de son état de remplissage

 

photo de Matthieu repnant les racines dans le palox porté par le gerbeur électrique

  • des tables de préparation pour travailler à bonne hauteur,

 

photo de Matthieu au travail à bonne hauteur sur une table inox à roulettes

  • le basculeur quand la «baisse de niveau» des racines dans le palox obligerait à se pencher de multiples fois pour saisir les racines et donc à solliciter abusivement ses disques intervertébraux.

photo du basculeur qui permet de pencher tout palox selon l'angle choisi

À l’abri dans le bâtiment bioclimatique, installé-e-(s) sur la dalle béton où tout roule facilement,

photo de Valentin qui installe les racines dans les caisses de pousse

on range les racines une à une cote à cote manuellement dans les caisses en gardant une place « vide » au centre en y posant un godet ou un fond de bouteille :

photo proche des mains rangeant une à une les racines dans la caisse disposée en pente sur table

cette place préventivement «perdue» facilitera l’aération de la culture, ce qui diminue évidemment un petit peu  le rendement potentiel par caisse mais «en même temps» contribue à prévenir l’apparition des maladies.

photo de cagette de racines rangées pour aération centrale

2/ Mise en bacs

Les caisses sont ensuite disposées dans les bacs

photo d'ensemble, Valentin range les racines en caisse entouré du basculeur, d'une table, d'une pile de bacs

préalablement montés en piles (pas tout seul…) ou empilés ensuite avec le chariot.

photo d'une pile de 4 bacs garnis de chacun 5 caisses de racines

3/ Les bacs de pousse

que nous utilisons sont des modèles en inox que nous avons achetés d’occasion – et bien sûr en achat groupé avec des collègues amis dans le Nord de la France.

photo de bacs inox emboîtés pour économiser la place lors de leur livraison

Depuis que le Biau Jardin de Grannod a développé la production d’endive pour la Restauration Hors Foyer livrée par BioàPro, nous n’utilisons plus que ces bacs, inoxydables, durables et facilement nettoyables.

Local de pousse

L’endive se développe à partir de sa racine dans des conditions précises

  • de température,
  • d’humidité de l’air,
  • d’alimentation en eau,
  • de température d’eau,
  • d’absence de lumière.

 

Prévu à la construction du bâtiment bioclimatique fin XX ème siècle, le local de pousse des endives – très bien isolé –  dispose d’un plancher chauffant en basse température raccordé à la chaudière bois automatique à plaquette.  La plaquette bocagère est produite et déchiquetée sur la ferme. On a pu constater dans les bilans techniques qui ont lieu dans le groupe «Pas Chicon Que Cha» que l’utilisation du plancher chauffant permet de se contenter d’entretenir une température de 3 degrés inférieure au chauffage par radiateur mural électrique, à résultat de culture égal. L’investissement dans un plancher chauffant permet donc des économies très significatives, et chaque année.

C’est comme d’hab’ au Biau Jardin de Grannod dans notre pratique de terrain du côté des énergies :

  • NI FOSSILES,
  • NI FISSILES !

 

Et ça marche !!

Fonctionnement « en silo »

Comme la mise en pousse est échelonnée par lots, sont en végétation en même temps dans le local des bacs avec des endives à différents stades de croissance qu’il s’agit de pouvoir récolter facilement dès qu’elles sont au stade optimal. Nous avons donc modifié l’organisation du local pour mieux répondre à l’évolution de nos besoins : endive pour les paniers de nos abonnés, pour le Bioccoop de Chalon, pour BioàPro et la restauration hors foyer.

Doté à l’origine d’une porte dans sa largeur et d’un couloir central dans la longueur, nous l’avons organisé « dans l’autre sens » :

  1. on a condamné la porte dans la largeur
  2. on a supprimé la cloison perpendiculaire à ossature bois qui constituait la longueur…
  3. …pour la remplacer par quatre portes permettant de fonctionner « en silo ».

 

Dessin de l’ami Pierre (merci à lui !), en attente de l’article illustré à venir. Panneau de chantier en cours

dessin en volume du projet de transformation du local
Dessin Pierre Depardon

 

Derrière chaque porte, la place pour 2 piles de 4 bacs

photo d'un emplacement du local en cours de remplissage par des piles de bacs

manipulés avec le chariot élévateur

photo de Matthieu manipulant une pile de bacs avec le chargeur électrique

d’un bout à l’autre du travail.

photo du transport d'une pile de 4 bacs à endive avec le chariot élévateur

Parce que tirer à la main les caisses pleines pour la récolte, c’était pas du gâteau :

photo de Matthieu éclairant de sa frontale les cagettes d'endive avant cassage pour la vente
Image « d’archive » d’une manutention manuelle révolue  :-)) !

*

  • Il a fallu faire preuve d’ingéniosité pour loger 4 portes de passage dans la longueur du local, merci à Pierre de nous avoir aidés à ce travail !
  • Il faut faire preuve de calme et de soin lors des manœuvres par les portes car la place a été optimisée au mieux.

 

Mais on trouve ce système très pratique à l’usage…

photo de Matthieui observant avec attention pour passer la pîle par la porte

… et les dos Biaux Jardiniers apprécient grandement !

Pour prévenir les maladies (fréquentes et facilement gravissimes dans cette atmosphère tiède et humide), les Biaux Jardiniers maintiennent une température un petit peu plus basse et un taux d’humidité de l’air un peu plus faible que ce que les spécialistes de l’endive recommandent. Ce qui a deux conséquences : temps de pousse un petit plus lent, et aussi nous semble-t-il goût plus affiné.

photo de caisses d'endives quasi prêtes à la récolte

Récolte

Cassage et nettoyage

Quand un lot d’endive arrive au stade récolte, on sort les bacs avec le gerbeur ou avec le chariot élévateur.

photo de cassage des endives mûres posées sur le gerbeur

 

Les endives «cassées» de leur racine sont nettoyées, une à une, avec soin, épluchées de leurs feuilles abîmées, etc… et rangées avec douceur

photo de Matthieu nettoyant les endives

dans les cagettes de commercialisation préalablement garnies d’un fond à rabat qui les protégera de l’ensoleillement et évitera qu’elles verdissent en rayon

photo des endives en cagette de livraison avec protection contre la lumière

(si les détaillants confectionnent un petit panneau expliquant la consigne à leurs consommateurs et la responsable de rayon prend à cœur de surveiller son étalage). Casser les endives – comme mettre en pousse les racines – ça occupe pas mal en hiver,

photo de 4 Biaux Jardiniers cassant, nettoyant et rangeant en caisse les endives

c’est un peu long et répétitif… mais c’est une activité à l’abri des intempéries, et qui peut se faire en musique !

photo du cassage : un travailleur par table et par cagette

Et c’est la production donc la vente programmée tout au long de la saison hivernale avec notre coopérative BioàPro qui aura permis de pérenniser le deuxième CDI de la ferme.

photo de 2 palettes d'endive prêts à être chargées par le transporteur

« Déchets » et « vaisselle »

Pour une endive vendue, il y a évidemment une racine qui ne produira plus rien ((à part quelques grammes d’endivette » dont la récolte, lente et fastidieuse, ne pourrait motiver au mieux qu’un jardinier amateur et très patient)) et qui devient donc un « déchet ». Les racines des caisses récoltées restent tel-quel dans les bacs

photo de bacs récoltés et stockés dans la cour de la ferme

avant d’être versés en palox avec les déchets d’épluchage, et tout çà retournera dans la terre du jardin après compostage.

photo de palox rempli de racines récoltées et feuilles éliminées

En attendant de servir à nouveau, les caisses de culture sont rapidement nettoyées au jet . Quand il y en aura une quantité suffisante, la laveuse, évidemment achetée d’occasion, sera mise en route, et elles seront nettoyées avec d’autres, «à temps perdu»… c’est à dire pas immédiatement après puisque qui dit récolte d’endive dit simultanément préparation hebdomadaire des paniers et livraison, donc pas de temps disponible pour autre chose ce jour là ! Les Biaux Jardiniers  s’organisent donc pour avoir «du temps à perdre» à un autre moment de la semaine…

photo de Vivien disposant les caisses à l’entrée de laveuse et valentin les récupérant à la sortie

… et programmer une petite «corvée» lavage de caisses. Avec si besoin un épisode finition manuelle dans les coins à la brosse. Et ce ne sera donc pas du temps perdu !

photo de Vivien et Valentin brossant à la main des caisses de pousse des endives

Les bacs de pousse, bien sûr, ont eux aussi droit à des lavages.

photo d'une pile de bacs inox rutilants après lavage pour mise en culture

* * *

Mais bon, tout ce boulot, ça valait le coup, non ? On se régale ! Et en Bio !!

photo d'une belle série d'endives jaunes et dodues

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Découvrir les légumes de saison

Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !

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