Le poireau est cultivé à très grande échelle sur de grosses exploitations spécialisées : très grandes parcelles, mécanisation complète de la culture comme de la récolte, fertilisation intense, rendement conséquent, économie de main d’œuvre… le prix de revient en est donc assez bas, beaucoup plus bas qu’en maraîchage diversifié.
Et une fois récolté, le poireau n’est pas encore en état de rejoindre le panier du mangeur de légumes, puisque le producteur doit encore le rendre présentable :
Et pour faire toute cette dernière opération, il y a le choix entre :
Exercice de calcul syndical. Sachant que…
résoudre l’équation du problème :
… combien, pour être rémunéré de son travail, le paysan doit il vendre le poireau bio de maraîcher Bio bressan diversifié ?
… combien l’acheteur accepte-t-il de payer le poireau Bio de maraîcher Bio bressan diversifié ?
Conclusion : les Biaux Jardiniers ont un peu de mal à se rémunérer décemment des heures de travail poireau… ils font pourtant pas mal d’efforts…
… le grand classique. On cuit les poireaux à l’eau filtrée. On fait une vinaigrette, assez relevée, pour manger les poireaux en salade tiède. On condimente l’eau de cuisson à son goût pour la boire en bouillon. Le bouillon peut se transformer en soupe si on y a versé des flocons de céréale.
On coupe finement 2 poireaux pour les faire fondre à feu doux 10 minutes dans une poêle. Pendant ce temps, on fait cuire 1.5 verre de pil-pil dans 2.5 fois son volume d’eau. Cuisson du pil-pil :
Pendant la cuisson du pil-pil, on fait une béchamel avec 2 cuillères d’huile d’olive, une de farine et 1/3 de litre de lait végétal. On mélange les poireaux à la béchamel. Dans un plat huilé, on étale le boulghour, puis le poireau à la béchamel puis on rape du comté. Cuisson 20 minutes au four. En fin de cuisson, on peut parsemer sur le dessus des flocons de levure.
45 minutes au four à 180°
pour 4, on utilise 2 poireaux lavés, émincés en très fines lanières, cuisson 3 minutes au cuit vapeur.
Cuisson 4 minutes au cuit vapeur (pas trop : blanc pris, jaune coulant).
C’est la même recette que l’endive au jambon béchamel, avec du poireau précuit 15 / 20 minutes à la vapeur.
Le poireau est de la famille des alliacées, où il se trouve en compagnie de notamment ail, oignon, échalote, ciboulette, etc… C’est une plante bisannuelle : la fleur, puis donc la graine, n’initie sa formation que après l’hiver qui en suit la culture.
Ci-dessous photo de poireau porte graine de semence paysanne d’une variété cultivée par Gérard et Violaine au Champ des Hérissons dans le Maine et Loire.
L’adaptation que nous en réalisons en Bresse semble bien se dérouler pour l’instant.
La culture du poireau s’étale sur un temps très long : un peu plus d’une année entre le semis de la graine et la récolte du dernier poireau d’hiver ! La graine est semée en motte en début de printemps. Quelques semaines plus tard, la motte est repiquée en pépinière pour produire les plants. Les plants sont arrachés en début d’été et préparés pour être plantés en terre. La récolte est échelonnée tout l’hiver, les dernières récoltes des variétés les plus tardives se prolongent jusqu’au début du printemps.
Plusieurs possibilités concernant l’approvisionnement du jardin en plant de poireau.
Les planches de pépinière de poireau étaient couvertes par un engrais vert hiverné pour protéger le sol de l’érosion et des lessivages durant tout la saison froide. Elles sont préparées en début de saison (incorporation de l’engrais vert après broyage, itinéraire technique habituel du travail en planche permanente). Selon les années,la rotation, les quantités prévues, la pépionière peut être cultuivée dnas le carré de poireau
Les mottes sont plantées manuellement dans les planches de pépinière.
Si besoin, un nouvel engrais vert à pousse rapide peut être semé sur les autres planches du carré, de façon à valoriser au maximum par l’énergie solaire et la photosynthèse cette période disponible.
Concernant la pépinière, il faut pouvoir la protéger de la mouche mineuse Phytomiza gymnostoma, parasite qui peut faire d’énormes ravages. Les Biaux Jardiniers utilisent dans ce but divers types de filets à mailles plus ou moins grosses, et à effet thermique plus ou moins prononcé. Ils sont posés sur des arceaux dans le but d’éviter les piqûres de nutrition ou que le parasite n’arrive à introduire son ovipositeur pour pondre à travers les mailles. Les Biaux Jardiniers installent donc les arceaux le plus souvent dès après plantation de la pépinière puisqu’il faut à cette période faire face soit à l’excès de froid, soit aux premier vols de mouche mineuse.
Le filet est amené à pied d’œuvre avec l’aide du dérouleur bricolé d’origine locale.
Puis les filets sont installés, lestés.
L’enjeu est de pouvoir couvrir efficacement la pépinière de cette barrière physique pendant les périodes de vol de l’adulte empêchant ainsi le parasite de piquer le poireau pour se nourrir ou y pondre.
Les Biaux Jardiniers font l’entretien de la pépinière avec de petits outils manuels, par alternance de binages et de mini-buttages.
Pour limiter le nombre de binages manuels nécessaires à l’entretien de la pépinière, les allées permanentes peuvent être couvertes d’une toile de paillage, puisque, c’est la «logique planches permanentes» rien ne sert d’ameublir et faire nitrifier des bandes de terre dont le rôle est de se faire tasser par des roues de tracteur ou des pieds de Biaux Jardiniers !
À force de temps, et d’entretien manuel, les plants grandissent et forcissent. À noter que l’engrais vert, à gauche, cette année là à base de sarrasin, s’est joliment développé ! La bande fleurie, à droite, aussi !
En prévision de la plantation de poireau, l’engrais vert est incorporé quelques semaines en avance,
avec notamment un passage de butteuse.
L’entretien de la pépinière se prolonge tant que les plants n’ont pas le calibre suffisant.
La préparation des planches pour la plantation de poireau continue elle aussi : ameublissement de tout le profil de la planche de culture avec le cultibutte, faux semis pour détruire préventivement les herbes adventices, etc…
La pépinière de poireau est arrachée, les plants sont «habillés» pour être plantés un à un.
Habillage manuel des poireaux avant plantation
Ça produit du «déchet»… pas mal de «déchet»… biodégradable…
… feuilles et racines de plant de poireau habillé…çà compostera !
Les différentes variétés sont rangées dans des cagettes de différentes couleurs : ce serait dommage de risquer de les mélanger et de ne pas pouvoir tirer de leçon de ce qui sera observé pendant la saison de culture et au moment de la récolte…
Les plants prêts pour le repiquage sont stockés au frais au fur et à mesure en attente de plantation.
La plantation du poireau est mécanisée.
Elle se fait avec une vieille machine plus que quinquagénaire… qui a travaillé trente ans chez nous, et toujours pas en retraite ! Elle mobilise trois personnes : celle qui conduit le tracteur, et deux autres qui mettent les plants un à un
dans chacune des pinces des distributeurs qui, en tournant avec l’avancement, les posent en fond du sillon ouvert par le soc planteur.
Selon les conditions climatiques de l’année, les équipement mobilisés peuvent etre différents…
Les roues tasseuses de la planteuse bornent les plants pour favoriser un bon contact terre / racines.
C’est le genre d’opération qui dure : alors on commence la plantation par un côté du carré, bien sûr souvent au bord d’une bande fleurie
et puis on s’obstine… on s’obstine…
La plantation de poireau, çà dure, çà dure…
On ne fait pas forcément toute la plantation le même jour, d’autant plus en année de restriction d’arrosage, et l’équipe planteuse ou tractoriste peut changer !
Mais en année humide, la plantation peut aussi être interrompue à l’initiative de la météo !
Mais à force d’obstination, on en arrive toujours à l’autre bout… c’est à dire… éventuellement… près de l’autre bande fleurie pour auxiliaires. Youpi !
Dans tous les cas, c’est assez long, car pour avoir le temps de mettre la densité de plants voulue, il faut avancer en vitesse «rampante» : environ 200 mètres à l’heure.
Alors du coté des planteur(e)s, c’est confort, mais attentif et répétitif… Du côté tractoriste, c’est confort aussi… mais genre «hyper statique»… alors l’ennui règne !
Et parce que à 0.2 km/heure, les risques d’accident brutal sont assez faibles, alors, pour éviter l’ankylose, on adapte les positions… avec cependant l’attention en éveil parce que de temps en temps, l’équipe plantation envoie de brèves consignes rectificatives, du genre «stop!» ou «remonte!» ou «baisse un peu !», et il y a toujours le point d’exclamation au bout !! Le conducteur doit être réactif !!!
Sinon, on peut même se lancer, parallèlement à la conduite, (et puisque si il existe bien un Code de la Route et un Code Rural, il n’existe pas de code du jardin, alors y règne une absence totale de radar pylone) dans quelque activité complémentaire type sms avec les collègues… qui, pour certains, sont eux aussi en repiquage de poireau ! Et se désennuient en envoyant un sms, une photo, une vidéo… aux collègues… Ça remonte le moral…
Les Biaux Jardiniers planteurs profitent depuis 2022 d’une confortable posture de travail apportée par un investissement dans l’ergonomie d’une nouvelle planteuse. Article de présentation en cliquant sur sa photo ci dessous.
Sitôt la plantation, commencent les arrosages.
qui peuvent en cette saison être assurés pour partie par des orages… parfois…
Le binage doit alors au plus vite ameublir le sol qui a été tassé en surface par la violence des gouttes d’eau.
Même avec un sol bien pourvu en matières végétales, il risque la battance lors de la reprise
Problème que n’apporte pas l’arrosage des Biaux Jardiniers qui utilisent des asperseurs à bas débit, donc à fines gouttes. Mais le premier binage ne doit pas tarder, parce que : si les plants ont bien repris, c’est qu’ils ont été bien arrosés… c’est donc que les arrosages ont aussi… fait lever des graines d’herbes adventices.
C’est l’intérêt des plantations «en creux» : le premier binage entre rangs, en y faisant descendre la terre, «couvre» les plantules d’adventices levées sur le rang lui-même,
sans nécessiter d’outil qui, en travaillant très près du poireau risquerait d’affaiblir trop les jeunes plants encore en cours de reprise depuis peu de jours, donc au système racinaire fragile.
Les passages d’entretien de la culture continuent, tous les 8 à 10 jours environ, en alternant plusieurs outils différents en fonction de l’objectif recherché et bien sûr, des conditions météo.
Les Biaux Jardiniers disposent donc de plusieurs outils puisqu’il faut pouvoir faire face aux différentes situations au fur et à mesure de la culture :
Vidéo de herse étrille sur plantation de poireau
pour «faire» sur la ligne de poireau elle-même
En effet, amener de la terre sur le rang pour «boucher» les plantules adventices en cours de levée, et au passage suivant déranger ce même volume de terre avec les doigts de binage quitte à ce qu’elle retombe permet d’espérer limiter à très peu le temps nécessaire pour passer «fignoler» à la main.
Car oui, c’est bien là l’objectif : une culture sans adventices ET avec le minimum d’heures de pénibilité manuelle. Notre choix agronomique est celui de la Bio qui respecte les travailleurs.
Les Biaux Jardiniers peuvent faire des passages
Le besoin est de devoir s’adapter quasiment chaque semaine à différentes situations ; la conséquence est donc de devoir disposer de plusieurs outils… La solution est ainsi d’investir… dans des matériels économiques, le plus souvent d’occasion ou auto-construits (du moins si on ne bénéficie pas du soutien d’une fondation suisse ou monégasque… ou bien, solution assez répandue, d’un bataillon de woofers…).
C’est ensuite la fameuse BPO, la barre porte outils auto-construite, qui est utilisée quasi chaque semaine : pour biner et/ou butter. Tout seul.
Ce que nous appelons donc «auto-biner», ou «auto-butter»
=> Reportage détaillé en photos ICI
Pour empêcher Phytomiza gymnostoma de pondre ses oeufs dans les poireaux, les Biaux Jardiniers installent des filets anti-insectes au moment des vols des adultes, les années où c’est nécessaire.
Il faut les enlever à chaque intervention mécanique, puis les re-poser… Mais attention : leur présence, puisqu’elle limite l’aération autour des plantes, a tendance à favoriser les maladies, ce qui ne simplifie pas la vie du «pov› paysan» (Bio) !
Le poireau est une culture à fort enjeu :
… pas question d’en manquer dans les paniers !!!
Les Biaux Jardiniers utilisent leur souleveuse (achetée d’occasion au millénaire précédent) pour récolter le poireau.
Ou bien une lame souleveuse montée sur la fameuse BPO, la Barre Porte Outils autoconstructible.
Le passage de ces outils dérange les rongeurs… qui s’affolent… et fuient la machine… s’exposant ainsi à nos auxiliaires de lutte biologique ! Crac !
Et c’est ainsi que la récolte de poireau s’échelonne «tous les de temps en temps» tout au long de l’hiver.
Selon les quantités, on peut ranger les poireaux pour le transport en palox
ou en remorque
Le poireau passe tout l’hiver au jardin.
Les intempéries qu’il rencontre participent à abîmer plus ou moins le feuillage, ce qui amène plus ou moins de travail d’épluchage après récolte. Et plus ou moins de perte de poids…
Quand les conditions météo le permettent, le Biau Jardinier apprécie de pouvoir reprendre les planches immédiatement après récolte, en mobilisant le cultibutte auto-construit de la première génération, complété par l’outil de finition adapté aux conditions du moment : train de bêches roulantes traditionnelles de Bresse,
ou double rouleau de vibro. Les bonnes conditions sont plus souvent réunies lors des premières récoltes de poireau, mais bien moins souvent au gros de l’hiver ! Au paysan de s’adapter… et de sauter sur chaque occasion qui se présente.
Ce travail de la planche permet d’incorporer les restes de culture, de contrarier les adventices présentes
et ainsi laisser le sol en meilleure condition agronomique pour attendre le semis de la prochaine culture (légume ou engrais vert) prévue dans la rotation, (mais le plus souvent seulement quelques semaines plus tard pour cause d’hiver).
Épluchage, nettoyage et lavage du poireau pour la vente sont la dernière étape de la production. Chez les petits maraîchers diversifiés, çà n’est ni la moins longue ni la plus rentable…
Il y a une cinquantaine d’années, dans certaines communes riches en petits maraîchers diversifiés où l’épluchage se faisant entièrement à la main, et en groupe, tous assis en cercle dans la grange, on appelait çà «plumer» les poireaux. Et quand en hiver, les nouvelles s’échangeaient en se croisant dans la rue, à la question «Alors, çà va, t’as fait quoi aujourd’hui ?» la réponse était bien souvent «On a plumé !…»
La préparation à la main du poireau est une des galères hivernales du petit maraîcher diversifié : c’est pénible et répétitif, ça dure… et même si on travaille dans un local agréable et à bonne hauteur, et bien… c’est pénible, répétitif et ça dure !
Il existe bien des fabricants d’une jolie machine qui fait ce travail, plutôt vite et plutôt bien : la laveuse, outil qui comme son nom l’indique, lave le poireau, et qui, en plus et «en même temps», en coupe les extrémités et élimine les feuilles abîmées. Bien sûr pour une bonne efficacité des heures de travail et en améliorer le confort, il est facile d’investir dans l’ensemble des outils adaptés à un seul légume quand c’est la production principale. Mais, pour le maraîcher diversifié, celui qui produit une cinquantaine de légumes différents, pour passer à la réalisation des rêves pour chaque légume, le tarif devient très très vite «dissuasif».
Car la laveuse à poireau a, pour le petit maraîcher diversifié, les caractéristiques du «monstre» :
Ce qui signifie qu’il faut disposer
Le Biau Jardinier avait donc gardé plusieurs années présent à l’esprit ce besoin lors de sa quotidienne consultation – très matinale – des annonces de matériel d’occasion et autres possibilités du réseau de ses connaissances. Et un beau jour, par le coup de fil d’un ami qui court facilement les ventes aux enchères, le Biau Jardinier a eu 3 minutes pour décider à distance de l’achat à très bas prix d’un tel monstre… qui fut donc acquis, démonté, transporté, remonté, révisé, branché, réparé, installé, apprivoisé. Et mis en route.
Cette très longue machine est, dans la situation paysanne concrète des Biaux Jardiniers, la solution mécanique simple pour améliorer l’efficacité du travail et soulager les travailleurs. Bien sûr, le pessimiste dirait que,
on a tendance à aggraver par une course à «l’industrialisation productiviste» la faible rentabilité de cette culture financièrement «limite» chez nous. Si ce point de vue du pessimiste reste valable dans la sphère des belles théories morales, le paysan Biauptimiste, lui, constate que cette longue machine, plutôt simple, divise le temps de travail total à consacrer au nettoyage du poireau par 4 ou 5 : ce serait bien dommage de faire sans elle !
Les Biaux Jardiniers, premiers travailleurs concernés, ont tendance à penser que les conditions de leur travail et du revenu horaire déclaré associé justifient amplement cet «investissement» à l’aspect «industriel» (!?).
Pour faciliter la reprise manuelle des poireaux récoltés en palox
les Biaux Jardiniers utilisent le basculeur, outil qui permet au travailleur d’être à bonne hauteur et ainsi de s’économiser des peines inutiles (et les disques intervertébraux…).
Préparer les poireaux avec la laveuse, ça consiste d’abord à les ranger un à un sur le tapis, à l’entrée de la laveuse.
Le mouvement du tapis les achemine ensuite au centre de la machine, qui coupe les racines et l’excédent de longueur des feuilles. En tournant, les tétines épluchent les feuilles extérieures abîmées, tout ceci à l’abri de la carrosserie de la machine, dont cette partie est aussi équipée de rampes d’aspersion qui lavent les poireaux pendant qu’ils sont travaillés.
À la sortie, le tapis les présente devant ceux qui les reprennent un à un, pour compléter manuellement leur nettoyage
et les ranger au fur et à mesure en cagettes.
Si les Biaux Jardiniers estiment certains poireaux trop vilains pour être vendus, ils les rangent sur une petite étagère face au poste de travail. Ces poireaux ci ne seront pas jetés mais mangés par les Biaux Jardiniers : ils constituent donc ce que nous appelons «le cordonnier» (puisque ce sont eux les plus mal chaussés ! dit la tradition…) Bref, l’art de faire bonne soupe ou bonne tarte avec des poireaux trop tordus.
Si la «chaîne» avance plus vite que les «éplucheurs» et que de temps en temps un poireau «continue sa route» jusqu’au bout, au lieu de tomber au sol, il finit son périple sur une étagère, où les mains secourables d’une autre personne viennent s’occuper de lui fignoler sa séance de remise en forme esthétique.
Et ainsi de suite jusqu’à ce que la récolte du moment soit entièrement préparée.
Pour vérifier qu’ils disposent de la quantité prévue de poireau pour faire leurs paniers il y a bien évidemment besoin de peser ce qu’il reste de poireau après tout ce travail. Aussi, pour éviter de manipuler manuellement chaque caisse comme pour éviter les approximations hasardeuses, le Biau Jardinier a investi dans un petit transpalette peseur, qui affiche le résultat total, dont il suffit de retrancher le total des tares, chiffre connu avec précision car l’industrie du plastique est un genre de science exacte 🙂
Tout cela à l’abri hors gel dans le bon bâtiment bioclimatique chauffé 100% aux énergies renouvelables, dans une station debout correcte, avec un éclairage agréable, voire la sono de son choix… que de privilèges ! Les Biaux Jardiniers apprécient donc beaucoup cette laveuse, et surtout les agréables conséquences de cet abordable investissement encombrant sur leur qualité de vie au travail !
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