Manger salade, jamais malade ! dit le poète.
On peut compléter nos salades de « bien des choses »… et prioritairement… de ce qu’on a « sous la main »…
« et toutes ces sortes de choses »…
Les huiles Non certifiées Agriculture Biologique peuvent bien évidemment avoir été pressées à partir de graines de plantes (colza, tournesol) OGM mutées dites «résistantes aux herbicides» ce qui signifie que bien qu’elles aient absorbé l’herbicide en question elles n’ont pas été détruites et en ont potentiellement fixé les molécules herbicides…
Avant de manger une salade avec une huile non bio, donc possiblement OGM, vaut il mieux se souhaiter «bon appétit !» ou «bonne chance !» ???i
Laitue beurre, laitue batavia, laitue feuille de chêne, etc… etc… sont de la famille des astéracées (anciennement les composées). C’est une famille botanique très nombreuse qui en même temps compte peu de légumes consommés en son sein : laitues et chicorées, pissenlit, artichaut et cardon, salsifis, scorsonère et topinambour. Mais pour compléter notre alimentation, la famille des Astéracées nous propose aussi carthame et tournesol pour les huiles, sans oublier aussi absinthe et génépi…
Le genre Lactuca tire son nom du « lait » blanc (le latex lactucarium) qui coule de son pied quand on la récolte, puis brunit par l’oxydation.
Connues des romains comme des grecs, il semble que les laitues étaient ignorées des hébreux et des chinois. La mythologie nous rapporte qu’à la mort de son fils (et amant) Adonis, Vénus l’aurait couché sur un lit de laitue…
Dans l’édition 1925 de son livre sur la culture des légumes, Vilmorin fait la part belle aux laitues pommées de type beurre – de toutes saison – et à de nombreuses romaines, la batavia étant réduite à la portion congrue avec seulement une dizaine de variétés mentionnées.
C’est l’orgueil 🙂 du maraîcher professionnel que de fournir de la salade pour les mangeurs de ses paniers chaque semaine de l’année. Dans nos conditions pédoclimatiques, les diverses laitues :
qu’elles soient blondes, vertes, ou rouges, « assurent » cette mission de la fin de l’hiver à la fin de l’automne, sous tunnel et en plein champ. Avec une grande variété d’aspect, de consistance, et de goûts.
La saison des jours courts et grands froids n’est chez nous pas propice à la culture des laitues sans chauffage et autres artifices. Celle des grosses chaleurs lui est « compliquée »… On peut donc dire de la laitue que c’est un légume qui craint les excès… et le climat ne nous en prive pas !
Nous cultivons évidemment de nombreuses variétés adaptées chacune à leur saison. Nous pouvons choisir des variétés relativement récentes, et sommes aussi très attachés à plusieurs salades anciennes particulièrement efficaces dans nos conditions pédo-climatiques. Ces variétés locales ont « leur réputation » notamment grâce à leur goût qui se démarque. Elles apportent aussi des consistances différentes du « standard ».
C’est l’ami Vincent, pépiniériste 100% bio qui nous fournit en mottes à repiquer selon notre planning établi largement avant le début de la saison.
Notre objectif étant de ne « jamais manquer » : la salade hebdomadaire est l’incontournable b a ba du maraîcher professionnel.
Les plantations n’étant jamais de très grosse importance, nous repiquons donc toutes les salades à la main. Nos cultures de salade, nous ne les menons pas en fonction d’une « idéologie de principe » mais selon les conditions de la saison, selon le précédent cultural des planches permanentes, les caractéristiques particulières du carré, etc… Les plantation peuvent donc se faire sur planche « nue »
ou sur planche filmée par un paillage biodégradable.
Nous constatons à l’expérience que le paillage en lui-même apporte plusieurs avantages.
Si il y a besoin de marquer les emplacements de plantation, nous utilisons notre rouleau marqueur à traction animale.
Muni de plots cubiques du format d’une motte, il fait gagner énormément de temps tout en facilitant la pose du plant exactement à la bonne profondeur, laquelle doit répondre aux critères habituels des Biaux Jardiniers maraîchers paysans bio extensifs : ni trop ni trop peu 🙂 .
On amène les caisses de motte sur place
le plus souvent grâce à la fourche à palette. Un outil de récup’ bricolé avec des restes d’occasion il y a une bonne trentaine d’années pour le confort des manutentions. Outil bien sûr équipé dès le départ d’un triangle d’attelage rapide pour le confort et l’ergonomie.
La plantation est manuelle. C’est plutôt vite fait.
Nous faisons sous tunnel les premières mises en place de la gamme de laitues.
Si les conditions météo l’imposent, nous installons des protections provisoires supplémentaires contre le froid : des voiles avec ou sans petits arceaux.
Nous repiquons en plein champ dès que les conditions de la saison le permettent, puis de manière échelonnée tout au long de la saison.
La difficulté de la gamme laitues, c’est d’en avoir chaque semaine, quel que soit le temps, ni trop, ni trop peu. (Et bien sûr que des délicieuses…)
Dans les carrés de salade, voisinent donc des planches au stade récolte, à côté d’autres en développement, et d’autres encore récemment repiquées.
Et bien sûr des planches en cours de préparation avant plantation ((ci dessus à droite)) ou reprises après récolte ((ci dessous à droite)).
La physionomie du carré de salade change donc très régulièrement au cours de la saison. Les planches sont occupées peu à peu
et après plusieurs semaines, le cycle commence : ça se vide d’un côté quand ça se remplit de l’autre. Avec toujours des planches préparées suffisamment à l’avance pour réaliser un faux-semis.
Pour tenter de nous adapter aux évolutions de climat, nous avons essayé divers types de film de paillage polyéthylène, sans en retenir une innovation plus particulièrement adaptée à nos conditions bio.
Les salades cultivées sur sol nu sont binées à la main
et les allées sont entretenues au tracteur équipé de sa barre porte-outils auto-construite.
Entre les planches filmées aussi les allées sont aussi entretenues mécaniquement.
Comme dans les autres carrés de légume, chez nous les salades ne sont jamais bien loin d’une de ces bandes fleuries que nous cultivons pour attirer et héberger les auxiliaires des cultures.
Nous prenons soin de ne pas abuser des films de paillage et régulièrement cultiver les salades sur planche nue pour prévenir les pullulations des rongeurs. Les paillage en effet leur offre un abri assez efficace contre les attaques de leurs prédateurs, chats, rapaces…
C’est systématique sous tunnel
comme en plein champ.
Les salades sont cueillies
et aussitôt rangées au frais avant livraison le jour même.
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Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !
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