Sur notre ferme à taille humaine et pour limiter au maximum possible les ports de charges par les personnes [1]rraahh les feignants !, nous avons choisi de valoriser un des incontournables de la vie sur terre : la LOI de la pesanteur. Donc d’investir dans des sols « roulants » – en béton et sans marches – de façon à… pouvoir rouler, partout, sans effort :
- économiser nos peines,
- gagner du temps,
- gagner en confort…
Ça nous aide tous les jours depuis les plus de 25 ans que notre bâtiment bioclimatique est construit. On peut considérer que la dépense est largement « amortie ». [2]Reste le sujet de dissertation philosophique « bateau » : qu’est ce qui est le plus « écologique », polluer avec du ciment ou user intensivement Mmes Mrs Pov’Plouc ?
L’autre dépense (à ce niveau, on ne peut vraiment plus parler d’investissement…) allant de pair avec les sols roulants a été pour les incontournables « interfaces » entre le sol roulant et l’outil qui roule : des palettes et des planchons.
- planchons « auto-construits à temps perdu » à partir de chutes de bois de divers chantiers de construction et bardage.
Tous les détails illustrés sont ici
- palettes d’occasion en bois puis dès que « l’occasion » s’en est présentée, palettes en plastique achetées au même fournisseur spécialisé dans ces recyclages. La plupart sont encore en service.
Et ensuite, nous avons donc continué à dépenser… pour économiser (nos corps au travail) dans la deuxième moitié de l’interface sol / travailleur : les diables et transpalettes.
- Des diables, très bien étudiés et solides, fabriqués par un artisan local qui n’hésitait pas à faire les adaptations personnelles nécessaires sur les divers modèles de sa gamme de brouettes, escabeaux et autres outils. Il n’a pas résisté à la force de frappe commerciale des chaînes de grandes surfaces, jardineries et bricolages importatrices.
- Des transpalettes.
- Dans le même genre, mais en statique puisque cet outil est fragile car c’est d’abord une balance, nous utilisons aussi un transpalette peseur qui nous permet, sans manipulation supplémentaire de chaque caisse à passer sur une balance, de connaître le poids exact de ce que nous avons récolté ou préparé.
C’est bien pratique !
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À propos de « Roue, Travail À Niveau ET… Confort du Plouc » suivez notre série en 7 saisons et technicolor local :
Rouetan Etc… Plouc !
Petits outils rendent vie jolie
- Manut’ et Manip’ saison 1 : tables roulantes
- Manut’ et Manip’ saison 2 : planchons et palettes
Y’a pas d’mal à s’faire du bien
- Manut’ et Manip’ saison 3 : mât lève-palette
- Manut’ et Manip’ saison 4 : gerbeur
- Manut’ et Manip’ saison 5 : basculeur
- Manut’ et Manip’ saison 6 : quai mobile
- Manut’ et Manip’ saison 7 : facteur humain
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