Mordre à pleines dents dans une tranche de melon peut être décevant. Car on « finit » la dégustation par ce qui est le moins parfumé, la chair proche voisine de la peau. Les gourmets prennent donc le temps de découper en quartiers.
Découper le melon en quartiers peu larges permet de réduire la perte de chair à manger quand on le sépare de la peau.
Le melon s’accommode bien de certains alcools assez doux, comme le macvin du Jura. Plusieurs viticulteurs bio en produisent.
On en trouvera les adresses, comme celles de tous les « opérateurs » bio, dans l’annuaire du site de l’agence bio puisque l’inscription y est obligatoire et contrôlée. À noter que pour mieux appeler un chat un chat, et puisque la « mixité » est autorisée dans certaines conditions précises, il est maintenant apposé sur la fiche de chaque producteur qui ne produit que en bio un nouveau logo garantissant que la ferme est 100% Bio.
Le consommateur qui souhaite être correctement informé peut donc l’être ! Il suffit d’y aller voir en quelques clics.
Le melon, Cucumis melo, est de la famille des cucurbitacées, avec toutes les courges et courgettes etc… Et du genre Cucumis, en compagnie du concombre (Cucumis sativus) et du métulon (Cucumis metuliferus).
Il serait originaire d’Afrique mais ne s’est implanté en Europe qu’au début de notre ère. Exigeant en chaleur, sa culture s’est beaucoup répandue dans la vallée du Rhône. À l’époque classique, il a été beaucoup forcé sous serre verre.
Encore dans les années 1970, des circulations rapides particulières étaient fournies par la SNCF pour l’acheminer « dans le Nord », particulièrement à la capitale.
Les petits maraîchers diversifiés de la ceinture verte autour de Chalon sur Saône, particulièrement ceux de Saint Marcel, cultivaient beaucoup de melon sous châssis double vitré. Une variété locale dont ils multipliaient jalousement la semence. Dans les années 1950/60 malgré sa situation géographique « septentrionale », Saint Marcel était parmi les premières communes française productrices de melon. Et comptait à l’époque 250 maraîchers. Ils ont laissé la place aux ZUP, ZAC, etc… une génération plus tard.
Le potentiel de récolte en Bresse n’est pas faramineux, raison pourquoi les Biaux Jardiniers tentent sa culture en limitant le besoin de travail humain.
Nous le cultivons sous tunnel, à plat.
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Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !
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