(une recette qui explique sans chi chi ni bla-bla le bon goût de l’aubergine… tout en étant super simple et rapide)
Et comme ça on découvre le VRAI goût de l’aubergine elle même… C’est très fin !
(une autre recette qui explique sans chi chi ni bla-bla le bon goût de l’aubergine… avec assaisonnement, tout en étant super simple et rapide)
Cuisson 30′ au four à 200°
Cuisson au bain marie une heure dans un moule à cake huilé.
Accompagnement avec un coulis de tomate composé de 1 kg de tomate, 1/2 livre d’oignon, 2 gousses d’ail, basilic, persil.
On mange tout cela après passage au froid, avec scarole ou batavia.
une recette en provenance directe de nos amis du Vallon des sources (Québec), simplement copiée collée.
Ingrédients : 1 aubergine, farine épicée à votre goût, Parmesan, huile pour friture
Peut se consommer tel quel ou les utiliser ainsi préparées à la place des pâtes pour monter une lasagne que vous alternerez avec la sauce et si désiré du fromage ricotta ou cottage puis que vous recouvrirez de fromage pour faire ensuite gratiner.
C’était une recette parvenue jusqu’au Biau Jardin de Grannod grâce à l’internationale des Biaux Gourmands !!!
Une aubergine, 100 gr de parmesan et/ou tomme corse, 1 œuf par personne.
Cuisson environ 30′ au four à) 180° (farce bien dorée). Servir avec un coulis de tomate chaud ou froid.
Dégustée lors de la visite gourmande des 40 ans de Bio des Biaux, on peut voir ici la recette.
On fait revenir 1 aubergine, 1 poivron 1 oignon avec 1 gousse d’ail, poivre, sel dans huile d’olive à feu doux à couvert. Mixer tout çà avec ail, jus de citron, et huile au basilic. Servir frais.
On utilise 1 poids d’aubergine, 1 poids de courgette, 1/3 maxi en poids de poivron.
Le top, c’est d’en faire exactement deux fois trop. Alors on mélange le reste, on stocke au frigo. Le lendemain on mange froid. On peut y ajouter quelques gouttes de citron.
C’était notre rubrique « amortir la chaise longue » : 2 plats pour 1 travail.
Dans un plat huilé,
On met une feuille de laurier, et un peu d’origan. On arrose d’huile d’olive.
Cuisson 30 à 35 minutes au four à 200°
Avant de servir, on peut saupoudrer un peu de la féta préalablement écrasée à la fourchette.
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L’aubergine est une solanacée, famille botanique dont font aussi partie tomate et poivron, ainsi que pomme de terre. Et le pétunia parmi les ornementales. Ainsi que de nombreuses toxiques, médicinales ou psychotropes : tabac, datura, belladone, morelle…
Le très respecté Vilmorin ne lui consacre que 6 pages sur les 800 de l’édition 1925 de sa « somme », preuve que la consommation générale de ce légume est culturelle. Il y explique assez clairement que le climat méditerranéen lui est plutôt indispensable…
Certaines conditions en cours de culture (rafraîchissement passager, manque momentané d’insecte lié, etc…) peuvent parfois provoquer des incidents de fécondation, qui se traduisent souvent avec humour !
Mais patience… encore quelques paires d’années de civilisation industrielle à réchauffement lié et sa culture sera facile plus uniquement dans le Sud mais dans tous les départements de la république : nous serons enfin zégo 🙁
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Il existe de nombreuses variétés d’aubergine, notamment de différentes forme et couleur : longue, ovoïde, ronde… violette à pédoncule vert, violette à pédoncule violet, blanche, panachée…
La douceur angevine permet à notre ami-collègue Gérard et ses associés de cultiver quelques magnifiques variétés de diversification.
La différence entre la plupart est principalement esthétique. Notre principal critère de choix est l’adaptation à nons conditions climatiques bressanes, qui ne sont pas ((pas encore ?)) méditerranéennes.
L’aubergine a effectivement de gros besoins de chaleur, notamment «au pied» : la terre dans laquelle on la plante doit être très bien réchauffée. Elles craint aussi les coups de froid lors des printemps tardifs.
Sous tunnel, nous cultivons l’aubergine sur sol «nu» contrairement à la plupart de nos collègues, qui la cultivent sur toile de paillage noir qui a l’avantage d’empêcher les plantes adventices de pousser et dispense donc de binage. Le sol doit être bien réchauffé lors de la plantation, qui n’est donc pas très précoce.
Une fois la reprise après plantation assurée, les arrosages se font uniquement par gaines goutte à goutte à très bas débit.
Chez nous seule l’allée entre les planches permanentes est ensuite couverte d’une toile de paillage. Pas la planche de culture elle-même. Qui est binée manuellement tout au long de la saison.
Expérience faite, la culture sur planche nue offre à nos yeux de très gros avantages à certains insectes auxiliaires. Par exemple Aphidoletes aphidimyza, qui a besoin pour se nymphoser d’être dans la terre, sur laquelle ils «tombent» depuis le pied d’aubergine, de façon à pouvoir continuer son cycle complet. Mais si ils «tombent» sur le film de paillage… interruption du cycle et fin de vie de l’auxiliaire. Dommage!!! Plus de détails et photos par ici !
Pas de paillage sur la planche donc, et bien sûr binage manuel très régulièrement dans la saison. Bien sûr. Bien sûr.. quasi hebdomadaire en pleine saison.
Le binage contribue aussi à dynamiser la vie du sol, et il participe à l’économie de la ressource en eau. D’ailleurs Monsieur Sagesse Populaire le dit depuis fort longtemps : «un binage vaut deux arrosages»
La culture d’aubergine en plein champ peut être aléatoire sous nos climats, mais depuis plusieurs années, les Biaux Jardiniers la pratiquent pour faire face aux désastres provoqués par les punaises sous tunnel, avec des résultats honnêtes dans la mesure où cela revient beaucoup moins cher en culture.
Les plantations de plein champ sont plus tardives – la récolte le sera donc logiquement elle aussi – pour bénéficier d’un sol mieux réchauffé. Elles sont aussi protégées du froid par un voile thermique posé sur petits arceaux. Le voile est lesté par des pelletées de terre et des boudins de sable pour résister au vent.
Nous menons la culture sur planche filmée par un paillage biodégradable. Tant que les plantes ne sont pas ramées, les allées sont binées mécaniquement le plus largement possible.
L’objectif est double :
Piquets et fils sont installés pour soutenir les branches de l’aubergine.
L’entretien mécanique n’étant plus possible, nous installons les toiles d’allées pour lutter contre les adventices. Le désherbage suivi sur la planche elle même est manuel. Il est d’autant plus nécessaire que les binages « larges » réalisés avec la Barre Porte Outils pour favoriser les auxiliaires tendaient aussi à projeter de la terre par dessus le paillage biodégradable de la planche elle-même.
Quand la culture est bien développée, nous enlevons les toiles d’allée pour garder à nouveau du terrain nu.
L’arrosage de l’aubergine par système goutte à goutte permet de ne pas mouiller les feuilles, de ne pas humidifier l’atmosphère, et ainsi de participer à prévenir l’apparition de certaines maladies. Et évidemment d’économiser la ressource en eau.
Pour utiliser correctement et valoriser le goutte à goutte, l’automatisation est indispensable car les apports d’eau doivent être très fractionnés (quelques minutes seulement, mais plusieurs fois par 24 heures). L’investissement, abordable, est amorti par la qualité d’arrosage. Et aussi par l’économie de soucis et contraintes : plus trop besoin d’y penser tout le temps ou d’avoir peur d’oublier… l’automatisme s’en charge ! Il ne reste qu’à contrôler régulièrement l’état d’humidité du sol, avec quelques petits coups de gouge. Ce qui confirme la validité de cet autre vieux proverbe de Monsieur Sagesse Populaire : «le jardin doit voir chaque jour le jardinier pour remplir le panier !».
L’aubergine est un légume d’été exigeant en chaleur.
L’aubergine attire le doryphore, qui attaque rapidement les fleurs, donc mieux vaut être très vigilant, avoir l’œil vif, puis le pouce et l’index rapides… et… prouuitch… ah les Biaux barbares… ils font de la maltraitance animale !
Les parasites « classiques » sous tunnel sont assez bien maîtrisés surtout par les auxiliaires présents dans les bandes fleuries des bordures ou autres (par ex pour la lutte contre les pucerons).
Selon les cas, les années, nous pouvons éventuellement compléter par des lâchers d’auxiliaires achetés.
Les modifications climatiques que nous vivons actuellement seraient peut-être à l’origine de la pullulation dans nos régions (continentales) de plusieurs punaises dont certaines, il y a une vingtaine d’années, n’ennuyaient que nos collègues du midi… Égoïstement, les Biaux Jardiniers auraient préféré que ces collègues conservent ce privilège rien que pour eux…
Les attaques de punaises (Nezara, Lygus…) peuvent réduire à quasi néant la récolte pendant plusieurs semaines, puisque la punaise pique les jeunes fleurs, qui fanent et tombent. La culture d’aubergine sous tunnel en devient très aléatoire, et les Biaux Jardiniers s’orientent de plus en plus vers la seule culture de plein champ, moins sensible… mais plus tardive…
Plusieurs structures agricoles ont « fait le point » sur les deux punaises en question, sous forme de fiches techniques illustrées de photos. On peut les télécharger ci dessous :
Les méthodes de lutte en Bio contre ces punaises sont actuellement… quasi inexistantes. La seule «parade» consiste à modifier la conduite de la culture pour garder le maximum de fleurs, en croisant les doigts pour qu’il en subsiste assez pour les paniers des abonnés… Ces punaises remettent donc en question la rentabilité de la culture d’aubergine sous tunnel.
Nous tentons, malgré la perspective d’une saison de récolte encore plus courte, de continuer en plein champ… mais encore faut il ne pas être inondés ! L’adaptation aux évolutions climatiques et aléas est « un sport de combat » !
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Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !
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