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« À la mode de chez nous » : on plante en Ferrari… et ça roule à fond !

Le Biau Jardinier avait eu la possibilité d’acheter beaucoup de matériel d’occasion lors de la fermeture d’une grosse structure de production de légumes. Comme la vente avait eu lieu

  • à la saison où la trésorerie est haute,
  • une année où la ferme développait sa vente pour la Restauration Hors Foyer,

 

l’affaire, évidemment un peu précipitée, avait été rondement menée.

Parmi les matériels en vente, et achetés, une planteuse correspondant aux besoin de la ferme pour la famille des cucrbitacées car,

  1. à bêches (donc plantation sur paillage possible)
  2. mono-rang (donc adaptée pour toutes les cucurbitacées).

 

C’est un projet d’achat que Matthieu gardait dans un coin de sa tête depuis un bon moment car la plantation des courges, c’est particulièrement sollicitant pour le corps des travailleur-e-s :

  • beaucoup de charge de plants à porter sur de longues distances,
  • quasi obligation de se relever tous les mètres, ou bien quasi obligation de marcher longtemps de côté et courbé.

 

Et avec les courges, culture importante en besoin de récolte (donc pas mal de surface) menée à faible densité (donc pas mal de surface) on a vite fait de « faire des kilomètres à pied » ! (qui, c’est un air bien connu « usent les souliers » – qui se réparent facilement – mais aussi le dos… – qui se… – et bien non, le dos NON.)

L’occasion a donc fait le larron ; ou plutôt LES larrons, puisqu’un collègue maraîcher pas bien loin de chez nous était lui aussi intéressé. L’achat s’est donc fait en commun, et l’usage en sera donc partagé.
Moitié frais = doubles bénéficiaires !

Et c’est comme ça que les Biaux Jardiniers plantent, notamment les courges, en Ferrari…
Ferrari ?

Copie d’écran de la gamme de bolides rutilants du site automobile Ferrari
copie d’écran Ferrari point com

Bin oui, Ferrari, mais… FerrariGROWtech

Photo d’ensemble de la planteuse attelée au tracteur

Cette Ferrari, donc, est une planteuse « à bêches » ce qui signifie que la plantation ne se fait pas par des pinces qui tournent dans le sillon qu’un soc a préalablement ouvert, comme c’est la cas avec notre rouge Checchimagli ou avec la bleue Préfer, mais par des bêches en pointes qui percent la surface puis s’ouvrent dans la terre pour y déposer le plant. Ce qui permet de planter

 

puisque les Biaux Jardiniers, selon les légumes, pratiquent ces deux techniques.

L’outil se compose d’un bâti sur lequel sont fixés, ajustables à la largeur des planches, deux roues porteuses,

Photo de Blandine confortablement installée au travail sur le siège de la Ferrari

dont l’une est « motrice » du distributeur de plants. Une démultiplication par chaîne et pignons remplaçables permet de modifier l’espacement entre plants sur le rang lui-même. C’est donc une Ferrari vélo…

Photo du système d’entraînement réglable par chaîne et pignon du disque planteur

La roue distributrice des plants à repiquer dispose de plusieurs « bêches » que l’on peut ajouter ou enlever pour là aussi obtenir plusieurs autres espacements des plants sur le rang. Chaque bêche est composée d’un cadre carré fixe dans lequel on glisse le plant, et de deux volets articulés qui le tiennent en place.

Photo proche d’une des bêches métalliques ouvrante qui reçoit les plants

Quand la rotation de la roue amène une des bêches tout en bas, en position encore fermée retenant son plant, sa forme en pointe perce donc le film de paillage et la terre.

Photo de la roue distributrice avec bêche descendue en position perçage du film de paillage

Une came provoque ensuite l’ouverture de la bêche, et la mise en place du plant

Photo proche d’une bêche en position ouverte

en terre. Il est tout de suite « borné » par les deux roues de rappui,

Photo de plantation sur film noir : les roues tasseuses laissent la trace de leur action

ce qui permet un bon contact terre / racines de la motte, et une bonne et rapide reprise des plants.

Photo de plant bien vigoureux de potimaron en tout début de reprise sur film noir

Pour le confort du travail,

  • on dispose d’un bon siège rembourré placé de sorte qu’on travaille assez droit et de deux repose-pieds de bonne dimension et plats,

Photo de Blandine confortablement installée au travail sur le siège de la Ferrari

  • d’un bon stock de plants « embarqués » sur la Ferrar ielle-même.

Photo des plaques de plants rangées sur le tourniquet et les étagères

On prend manuellement les plants dans les plaques rangées verticalement sur un système de tourniquet qui facilite le geste pour les prendre un à un.

Photo du tourniquet tenant des plaques de mottes à portée immédiate de main

On réalimente le tourniquet en prenant au fur et à mesure des besoins des plaques sur les étagères permettant d’avoir un petit stock juste à coté de la personne qui plante.

photo du rack de 5 étagères à caisses fixé sur le bâti de la Ferrari à côté du siège

Pour faciliter le chantier de plantation, les Biaux Jardiniers tractent la Ferrari avec le Kubota qui dispose d’un relevage avant. On y attelle la (très très) vieille bennette 3 point qui emmène un bon nombre de caisses de plants à repiquer. Ça évite pas mal de voyages !

Photo de la bennette attelée au relevage avant et remplie de cagettes de plants

Et la plantation se fait à deux personnes : une qui conduit le tracteur et contrôle la position de la planteuse, par exemple Matthieu,

Photo de Matthieu qui conduit le tracteur et observe pour affiner le maintien de la Ferrari

et une qui travaille sur la planteuse et alimente les bêches en plants, Émilie par exemple. Et chacun-e travaille assis sur un bon siège !

Photo de Émilie assise en position confortable pour alimenter la planteuse

Les Biaux Jardiniers sont très heureux de cet investissement, qui, pour une somme « très raisonnable »

Photo d’ensemble de l’équipe plantation 2 personnes en confort et rapidité sur 3 outils d’occasion

permet non seulement d’économiser les peines mais aussi, quand la météo est « tendue », de « passer avant la pluie » ce qui a bien facilité la plantation 2024 !

Photo de la Ferrari au repos chargée de plusieurs plaques de plants auto-construits à la ferme

Les courges pour consommation hivernale sont chez nous une culture importante aussi par la place qu’elles occupent, donc la pénibilité qu’occasionne leur plantation,

Photo de la Ferrari au repos chargée de plusieurs plaques de plants auto-construits à la ferme

mais il faut aussi penser à la plantation des courges d’automne, des pastèques, et bien sûr à celles de courgettes qui sont régulièrement renouvelées au fil de la saison. Toutes ces cultures menées à un seul rang par planche (filmée ou pas) et éventuellement d’autres à venir, pourront en bénéficier.

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Notre série « À la mode de chez nous » actuellement 5 saisons disponibles en replay !

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