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« L’homme a mangé la terre » documentaire de JR Vialet

Un documentaire ( France. 2019) de Jean-Robert Viallet [1]lauréat du prix Albert Londres pour sa trilogie La Mise à mort du travail, documentaire sur la souffrance au travail

Écrit avec la participation de Christophe Bonneuil [2]historien des sciences, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’EHESS et Jean-Baptiste Fressoz [3]chargé de recherche au CNRS, membre statutaire du Centre de recherches historiques de l’EHESS.

Avec la voix de Pascal Bonnafé.

Le film est disponible sur le site Internet Archiv Pour le visionner, cliquer sur la photo.

(Source Arte)

 » De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène (ou l’ère de l’être humain) et de la détérioration continue de la planète.

affiche du documentaire l'homme a mangé la terre

Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs… : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au « tout-pétrole » de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi.

La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.

Liaisons dangereuses

En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme. »

(Source ARTE)

* * * * *

References
1 lauréat du prix Albert Londres pour sa trilogie La Mise à mort du travail, documentaire sur la souffrance au travail
2 historien des sciences, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’EHESS
3 chargé de recherche au CNRS, membre statutaire du Centre de recherches historiques de l’EHESS
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