Les huiles non certifiées de culture biologique peuvent bien évidemment avoir été pressées à partir de graines de plantes (colza, tournesol) OGM mutées dites «résistantes aux herbicides» ce qui signifie que bien qu’elles aient absorbé l’herbicide en question elles n’ont pas été détruites et en ont potentiellement fixé les molécules herbicides… Avant de manger une salade avec une huile non bio, donc possiblement OGM, vaut il mieux se souhaiter «bon appétit !» ou «bonne chance !» ???
Une recette de Clémence, fidèle amapienne, qui propose les quantités pour 1 personne :
Émincez votre salade très finement, et mélangez tous les ingrédients. Bon appétit !
Merci à Clémence qui fournit même une photo du résultat ! Et publie ça avec plein d’autres recettes sur son site.
Pour favoriser la consommation à tous les âges on peut utiliser des sauces douces… par exemple :
ou bien
2 c à s d’huile de noix, jus d’une demi orange, 1/2 c à s de vinaigre.
Délayer un peu de roquefort émietté avec de l’huile d’olive, puis mélanger avec un yaourt.
On peut bien sûr égayer la salade rouge par le mélange des couleurs des feuilles d’autres salades de la saison : claytone de Cuba, mesclun, endive…
On peut aussi mélanger des légumes-racine râpés grossièrement : carotte, radis noir (ou rouge, ou violet) navet, etc…
Chacun mélange dans son assiette de salade de chicorée rouge un oeuf dur consciencieusement réduit à la fourchette
Griller à la poêle avec un petit peu d’huile quelques tout petits morceaux de pain ailé ainsi que quelques lardons coupés très fin. Verser sur la rouge de Vérone juste avant de servir
Pour faire de la galette de sarrasin qui «remplace» le pain,
on mélange
et on y ajoute de l’eau pour obtenir la consistance d’une pâte à beignet épaisse.
Cuisson 20 minutes à four 250 degrés dans une tôle à tarte huilée (diamètre 20 cm pour obtenir une épaisseur d’un demi-centimètre).
La galette remplace le pain pour manger la salade de rouge de Vérone.
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Dans le genre Chicorium, de la famille des astéracées, on consomme deux espèces :
(endivia… d’où confusion fréquente…) qui comprend la scarole, la frisée, les cornettes…
(dites chicorées à large feuille) la forme la plus ancienne regroupe les chicorées amères (barbe de capucin, catalugna). La sélection a ensuite séparé :
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La chicorée rouge de Vérone et la chicorée verte sont semées directement en place, après une soigneuse occultation,
dont les toiles sont reposées le temps de la levée du semis, puis retirées et rangées.
Les petites plantules de chicorée se développent ainsi sans concurrence.
Le premier binage est réalisé le plus tôt possible, quand les herbes adventices sont très peu développées, donc fragiles… car «mieux vaut prévenir que guérir» ! On utilise la houe à bras, ou bien la bineuse «DUO».
C’est un matériel très précis et efficace, et les Biaux Jardiniers l’utilisent pour les deux ou trois premiers binages : tant que les salades sont assez petites.
=> Plus d’infos sur ces matériels dans cet article.
Les binages réguliers sont complétés par des arrosages quand ils sont nécessaires.
C’est ensuite avec une bineuse «classique» (= dont les éléments ne chevauchent pas chaque rang) que la culture est entretenue.
Un passage manuel reste incontournable pour maintenir les chicorées sans la concurrence des adventices.
Les binages continuent…
…régulièrement associés à des mini buttages qui ont pour objectif de détruire les levées d’herbes adventices sur la rang.
Et aussi des binages des allées permanentes,
avec la fameuse BPO, la Barre Porte Outils auto-construite.
Nous poursuivons les binages entre rangs et dans les allées au fur et à mesure de l’avancement de la culture.
L’automne venant, et comme les chevreuils apprécient particulièrement les diverses chicorées, nous protégeons donc le carré concerné par des clôtures électriques.
En automne-début d’hiver, les feuilles perdent leur couleur verte pour rougir. Peu à peu.
Et vient le moment où ailleurs dans les carrés de salades, les planches en engrais vert s’imposent après les récoltes des autres salades.
Dans le carré de chicorées protégées par une clôture électrique, la Pain de Sucre à gauche a été récoltée, un engrais vert semé. Les chicorée rouge et vertes, elles, restent en place, et s’apprêtent à passer l’hiver.
Elles sont donc particulièrement sensibles aux attaques de rongeur, ce qui impose une surveillance très régulière pour réagir immédiatement par la pose des pièges à guillotine dès les premiers symptômes. C’est souvent la Biau Retraitée qui fait profiter le jardin de sa longue expérience de la chasse aux petits rongeurs végans !
Au fur et à mesure de l’hiver, les feuilles du tour s’étiolent, la rouge de Vérone se teinte de plus en plus et commence à pommer un peu.
Puis, quand quelques «vrais» froids arrivent, les pommes se forment peu à peu.
Plus il fait froid, plus les pommes sont fermes, serrées et donc plus les côtes des feuilles sont bien blanches. Le limbe devient bien plus rouge. C’est donc une culture dont le résultat est handicapé par les modifications climatiques qui généralisent les hivers globalement doux.
Chaque fois que les conditions d’humidité et température du sol le permettent, les Biaux Jardiniers réalisent un travail du sol immédiatement après la récolte de chacune des planches, avec facilité grâce au système planche permanente qui permet une complète individualisation du travail du sol. C’est le plus souvent notre cultibutte de la première génération qui est mobilisé.
Le but est de fissurer pour aider à mieux ressuyer, mieux aérer et «redémarrer» en fin d’hiver, et aussi de commencer à éliminer les herbes indésirables qui ont pu se développer pendant la culture de façon à mieux les incorporer en début de printemps avant implantation d’un légume précoce. Ou bien en cas d’implantation plus tardive, d’un engrais vert qui peut être semé immédiatement, comme par exemple du seigle.
La récolte peut se faire pendant tout le «gros» de l’hiver. On coupe les plantes au collet et pour ne garder que le cœur, on enlève les feuilles abîmées, les feuilles vertes et la terre. Soit on épluche «au fur et à mesure» au jardin,
soit on réalise le travail d’épluchage à l’abri.
Dans les deux cas, c’est vraiment longuet ! (Vraiment !)
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Diversité et saisonnalité, c’est possible ! Le climat tempéré bressan et les savoirs-faire paysans proposent une gamme variée de légumes certifiés chaque mois. Toute l’année !
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